Le 16/04/2024 à 23:57, Python a écrit :
Le 16/04/2024 à 23:47, Richard Hachel a écrit :
Le plus simple est d'en donner l'équation correcte, qu'il ne réfute pas, mais qu'il trouve biaiseuse pour les cosinus négatif (ne riez pas les amis).
Le cosinus négatif n'est en rien le problème.
Ah.
Cette équation, c'est celle-ci (v est la vitesse instantanée du mobile).
Aucun problème en vitesse instantané,
Bon, jusque là, ça va, Jean-Pierre est dans un bon jour. Il est enfin prêt à me signer une reconnaissance de Haute Intelligence, de prix Nobel caractérisé, et d'enseignement relativiste de grande volée.
Mais bon, je dois rester modeste, je n'en demande pas tant...
C'est évident en regardant les diagrammes : les conditions qui valent
sur un petit segment autant à l'aller au retour, ne sont pas satisfaite
sur un trajet en approche entier (i.e. le mouvement réciproque n'est
pas le même avant le départ et après le retour).
Non, c'est mal dit ça.
Il est évident comme tu le dis que ce n'est valable que pour des petits segments, où le cosinus
est constant (et l'angle µ invariable).
Personne au monde n'affirme le contraire, et si l'angle change, le cosinus change, et le résultat de l'équation change. C'est du niveau rentrée en classe de CM2 (10 ans). Sauf que là où tu refuses de voir (et je ne comprends toujours pas pourquoi malgré l'existence d'un luminaire céleste de ma qualité) c'est que si le trajet du mobile est purement longitudinal, c'est à dire dans la ligne de visée, l'angle ne change jamais. Lorsque Stella part, elle voit l'étoile qu'elle doit allers contourner se rapprocher d'elle à Vapp=4c,
et la terre fuir derrière elle à Vapp=0.4444c.
Et ceci durant TOUT son voyage.
MAIS MERDE!!!
T'arrêtes tes conneries? ? ?
Et idem ARRETES TES CONNERIES, pour le voyage retour, elle voit la terre s'approcher d'elle à Vapp=4c, et l'étoile contournée, s'éloigner à Vapp=0.4444c.
C'est mathématique.
Et c'est là qu'est ton immense problème. T'es incapable de comprendre ça.
Mais rassures toi, t'es pas le seul. Parce que de poussière sous le tapis, à poussière sous le second tapis, à poussière sous le troisième et dernier tapis, on se retrouve avec l'étape ultime du paradoxe.
Stella va observer devant elle, et pendant 9 ans une terre qui se rapproche d'elle à 4c. Et ça, ça les rend tous fous. Et c'est pourtant là que se trouve la dernière pointe du paradoxe de Langevin.
Le formidable coup de génie d'Hachel (parce qu'un truc comme ça, évident et d'une logique parfaite si l'on a l'esprit relativiste achevé, je l'ai jamais vu nulle part). Je t'ai expliqué dix ou cent fois ce qui se passait alors.
De même l'est la violation de la Relativité (et la contradiction) de
tes affirmations sur le voyageur en accélération uniforme vs. celui
en mouvement inertiel.
Pareil.
Si deux protagonistes accomplissent le même trajet spatial, en des temps égaux, alors leurs temps propres seront égaux.
On retombe sur le simplissime pythagorisme suivant : To²=Tr²+Et² qui est une loi générale de toute la physique relativiste (même dans les référentiels accélérés). L'erreur des physiciens, sur ça, c'est que leur diagramme espace-temps n'est pas correct, et qu'ils s'embrouillent les pinceaux avec une espace de machin 4D qui n'est pas conforme à la véritable RR.
Ils obtiennent alors une erreur sur les temps propres des objets accélérés (jugé plus faibles qu'ils ne sont) et sur les vitesses observables instantanées (jugées plus fortes qu'elles ne sont). Sinon, pour te convaincre qu'on peut avoir des temps propres égaux, avec des temps impropres égaux, sur des distances parcourues égales, bien que les vitesses ne soient jamais égales entre elles (même quand elles sont égales elle ne le sont pas puisqu'en sens inverse et il faut appliquer une addition des vitesses relativistes), prend l'exemple très clair suivant.
Tu t'en vas vers Tau Ceti à Vo=0.8c et tu reviens à 0.6c.
Tu vas obtenir un temps observable total et un temps propre total. Aller To=x/Vo ---> To=12/0.8=15 avec Tr=15*0.6=9
Retour To=x/Vo ---> To=12/0.6=20 avec Tr=20*0.8=16
L'inverse va se passer si je part à 0.6c, et si je reviens à 0.8c.
Dans les deux cas de voyage, j'ai To=35 et Tr=25 au total.
Et pourtant, les vitesses ont sans cesse été différente. Il en va de même avec le voyage en accéléré et le voyageur en mouvement uniforme.
Tant que le voyageur accéléré n'a pas atteint la vitesse constante de l'autre, c'est l'horloge de l'autre qui tourne le moins vite, mais une fois qu'il a dépassé cette vitesse, c'est la sienne qui tourne moins vite que l'autre, et les effets s'annulent, comme dans le cas décrit ci dessus. A la fin, ils ont le même temps propre. Le défaut des relativistes vient de la mauvaise façon dont ils imaginent les temps propres des objets accélérés. R.H.