Le grief de Python

Le 21/04/2024 à 22:32, Python a écrit :

Mais ces objets ont des vitesses diverses entre eux, et donc la
vitesse de la fusée par rapport à eux prend tout un tas de valeurs
différentes !

 Il semblerait que Jean-Pierre me fasse le grief de dire que j'énonce des contradictions.
 Après des décennies passées à enseigner, à réfléchir, à comprendre, je trouve l'accusation fort de café.
 Jean-Pierre me parle d'un référentiel selon lequel, on pourrait tenter d'appréhender le temps propre d'un objet accéléré, mais ce référentiel là, étant en mouvement relativiste galiléen au moment où l'objet accéléré prend "son envol" du référentiel terrestre.  Or, j'ai pourtant bien précisé de faire attention.
 Pour que les temps propres soient équivalents entre Stella et Bella (ce qu'ils sont), il faut que Bella parte au repos.  Dans le référentiel choisi par Jean-Pierre, le départ de l'accélération n'est pas effectué au repos.
 On a x=(1/2)aTr²+Vr.Tr  Et non pas x=(1/2)VrTr²
 Ce qui conduit effectivement à To²=Tr²+Tr²
Soit To²=Tr²+[(1/2)aTr²]²/c²
Soit To²=Tr².[1+(1/4)Vr²/c²)
Soit To=Tr.sqrt(1+Vrm²/c²) et soit encore To=Tr/sqrt(1-Vom²/c²) Or, dans un mouvement galiléen Vom=Vo et Vrm=Vr
Nous avons donc Tr1=Tr2 (les temps de Bella et de Stella étant égaux dans ce cas particulier)
Ils ne le sont plus si le départ accéléré est "lancé" comme dans l'exemple qu'il me propose,
en fusillant ainsi involontairement la précaution que j'avais pourtant indiquée.  R.H.