Le 28/04/2024 à 02:43, Richard "Hachel" Lengrand a écrit :
[jérémiades habituelles]
Rappel de l'affirmation de Lengrand :
« Pour deux voyageurs aux départs et arrivées conjointe, si les trajets
sont égaux et si les temps impropres sont égaux, alors les temps
propres seront égaux. »
Parfois, sans doute en fonction de la météo, Lengrand ajoute une
condition sur la vitesse initiale du voyageur accéléré par rapport
à la Terre, ce qui n'impacte pas le raisonnement élémentaire qui
démontre que cette affirmation est fausse.
Quiconque a étudié un minimum la Relativité Restreinte sait que
l'affirmation de Lengrand est fausse. Une propriété fondamentale
des trajectoires en Relativité est que le temps propre pour une
trajectoire inertielle entre deux événements est strictement plus
grand que le temps propre de toute autre trajectoire (en particulier
la trajectoire uniformément accélérée qu'évoque Lengrand dans
l'exemple de Tau Ceti).
Il n'est cependant même pas besoin d'invoquer la RR pour démontrer
que son affirmation est absurde (et de plus invoque une condition
trivialement vraie, totalement inutile) :
- les trajets sont égaux (spatialement) : c'est une propriété qui dépend
du référentiel dans lequel on considère les trajectoires, en
particulier *faux* dans tout référentiel sauf un !
- temps "impropres" égaux : propriété triviale puisqu'il n'y a que
deux événements en cause, et donc un seul intervalle de temps (pour
un référentiel donné) à comparer avec... lui-même !
- la conclusion de l'implication : temps propres égaux ou non à
l'arrivée ; c'est un fait objectif indépendant de tout choix de
référentiel, on compare deux horloges en un même lieu à un même
instant
D'un point de vue strictement logique une propriété dépendante du
référentiel ne peut pas impliquer une propriété qui ne l'est pas !
Ça ne peut être vrai que trivialement si la conclusion était toujours
vraie (et donc aucune condition n'est nécessaire) : c'est la Relativité
Galiléenne.
De plus Lengrand se contredit en admettant l'inégalité des temps
propre dans un scénario qui est cinématiquement identique à celui
de Tau Ceti lorsque l'on examine la trajectoire du voyageur inertiel
du point de vue du référentiel inertiel de l'autre voyageur, mais
en subsituant la Terre [considérée inertielle] au référentiel de
base.
De fait pour deux situations cinématiquement identiques il prédit deux
résultats différent !
Donc oui, "Il faut nommer les choses" : une contradiction est une
contradiction, un mythomane imbécile est un mythomane imbécile et
Lengrand est un menteur et un hypocrite patenté.