Le 22/08/2024 à 15:00, Python a écrit :
ΔTo=(tA'-tA) mesuré par A sera de même valeur que ΔTo mesuré par B, C, D, E. Mais de la valeur tB que pouic.
C'est reparti pour 3 vaut 4 pour certains observateurs :-D !!!
Nous n'avons pas notion de l'événement qui a fait que B a déclenché préalablement sa montre.
Quel heure est-il en B si on ne sait pas comment il déclenche sa montre? Il y a des choses que nous savons, et d'autres que nous ne pouvons pas savoir. Nous savons que A déclenche sa montre lorsqu'il diffuse son bip, et qu'il note, tA=0.
Nous savons que A stoppe sa montre lorsqu'il reçoit la réponse de B, et qu'il note tA'=2
Nous savons parce que nous l'avons préalablement mesuré que AB=3.10^8m
Cela ne fait pas beaucoup.
Nous savons aussi que tA'-tA, c'est une durée. Cette durée nous l'appelons ΔTr (temps propre de A).
Mais nous pouvons aussi l'appeler ΔTo (temps observable dans le référentiel A), et il est à noter que pour tous les autres observateurs inertiels de R, étant à la même distance de A au moment de e1 et au moment de e3, que je sois près, en B, loin, en C, plus loin encore en D ou en E, ΔTo(e3-e1) va rester indubitablement constant.
Mais je ne sais toujours pas ce que marque B lors de e1, e2, e3.
Tout au plus que pour B, t(e3-e1)=2AB/c comme pour tout le monde.
Le reste est pure convention.
Quelle convention est la plus proche de la réalité des choses? On voit que la convention présent plat (Einstein, convention par la synchronisation autoritaire de M) est assez intéressante, lorsqu'on pratique les balbutiements de la théorie de la relativité. Sauf que si l'on dépasse le stade balbutiement, ça ne convient plus du tout, et que toute la structure concrète (la réalité des choses) s'effondre.
En effet, ce n'est pas la même chose de dire : le présent est plat, et une onde se propage à la vitesse c entre A et B, donc e2 et e3 ne sont pas simultané pour A (on pose arbitrairement e3=e2+t=e1+2t) et dire pour A, e2 et e3 sont simultanés, alors que e1 et e2 sont distants de To=2s.
On va dire : bof, c'est question de convention, et toi tu parles en temps perçus, et les physiciens en temps réel.
Mais en approfondissant bien ce que je dis, tout sombre dans l'horreur relativiste, on s'aperçoit que plus rien ne tient, et qu'il FAUT introduire la notion d'anisochrnie pour maintenir une théorie vraie et cohérente.
Cela passe par l'idée que la vitesse de la lumière est un leurre anisochrone.
Et que lorsque je mesure AB/c = BA/c = je ne fais que mesurer une anisochronie transversale et rien de plus. Cela passe aussi par l'idée évidente que tout observateur a sa propre notion de la simultanéité du temps présent, et qu'il observe l'univers en plein direct-live.
Cela passe aussi par l'idée que deux observateurs conjoints observent exactement le même univers "présent" avec juste les déformations spatiales en x prévues par Poincaré. On va dire : "Attends Hachel, tu nous prends pour des cons, tu dit toi-même que To=15 ans dans le premier référentiel et que To'=41 ans dans l'autre. Un événement ne peut pas avoir eu lieu à la fois il y a quinze ans et à la fois il y a 41 ans."
Ben si.
Les deux observateurs qui se croisent ne mesurent pas le temps de la même façon. Leur simultanéité est certes la même (ils voient en direct-live l'événement dans leur instant présent t'=t=0) mais le leurre luminique leur fait croire pour l'un que c'était il y a 15 ans, et pour l'autre 41 ans. Car QUI mesure 15 dans le premier référentiel et 41 dans l'autre? Est-ce l'un des deux observateurs?
Non, les deux mesures t'=t=0. L'événement est instantanée et simultané pour les deux.
Ce sont les observateurs télétransverses de R et de R' qui mesurent ces choses, et avec des chronotropies internes différents. Il faut savoir abandonner ces observateurs-là, fictifs.
Dans les problèmes de Stella, Bella, Terrence, nous n'en avons que faire, ils compliquent les choses.
Il faut passer aux mesures directes, mesures dans lesquelles l'anisochronie va intervenir. Le reste, c'est la certitude de tomber dans une multitudes de petits pièges et de résultats faux, voire de prédictions absolument délirantes (référentiels accélérés, référentiels tournants). J'en reviens à B, et à la nécessité d'expliquer la convention d'Einstein, et de dire pourquoi c'est une convention utile, mais abstraite, imaginaire. Le direct-live, qui est la vraie nature des choses, étant évident quand on comprend correctement la théorie, et l'absence de "temps présent généralisé et absolu" dans un simple référentiel inertiel. Romeo et Juliette ne vivront jamais, chacun sur leur banc dans une sorte de simultanéité présente et réciproque. Juliette pour Juliette vit dans un monde tétradimentionnel (x,y,z,t) en forme d'hypercube où To est un leurre transversal, et si elle regard l'univers de Romeo, elle ne pourra observer qu'un hypercône tétradimentionnel (x,y,z,t') puisque si les composantes spatiales sont absolues, les composantes temporelles (simultanéité) ne le sont plus.
Inversement pour Romeo observant l'hyperplan de Juliette. A noter que si les deux observateurs sont conjoints, mais se déplaçant à vitesse relativiste sur x,
nous avons cette fois trois composants identiques (y,z,t) mais plus x (élasticité des distances de type
x'=(x-Vo.To)/sqrt(1-Vo²/c²) R.H.