Le 25/08/2024 à 12:12, Python a écrit :
Mais il ne s'agit pas de ça du tout à ce stade : même dans le
référentiel où les horloges A et B sont au repos il n'y a pas
encore de définition de la coordonnées de temps, c'est justement
le BUT de la procédure de synchronisation que d'établir le sens
de cette coordonée.
Tu ne comprends toujours pas ce que je dis.
Je veux bien qu'on se donne une méthode pour synchroniser les montres.
Mais dans un univers anisochrone, il n'y aura qu'une synchronisation de type M qui va être à la fois utile et cohérente. C'est une synchronisation abstraite qui est d'ailleurs, celle d'Einstein.
Cette synchronisation est une synchronisation imaginaire, mais utile. Elle n'existe d'ailleurs pas dans la nature.
Ne serait-ce que deux montres A et B, tu ne pourra jamais les accorder ensemble DANS la nature,
alors je te parle pas pour une infinité de montres. Il faut donc une montre imaginaire, placée à égale distance de tous les autres montres,
et c'est sur sa perception propre de l'INSTANT PRESENT universel, que nous allons obtenir une synchronisation utile. Mais on tourne en rond, parce que tu VEUX que ça tourne en rond.
Tout ce que l'on a est ce que mesure l'horloge A lors de l'événement
e1 = "émission d'un signal vers B" et e3 = "réception du signal
renvoyé par B" à savoir t_A et t'_A (et idem pour t_B avec l'horloge
B).
Oui, si tu procèdes comme ça, tu sais qu'il y a eu e1,e2,e3, et qu'il y a eu tA(e1)=0,
et tA(e3)=2. Valeurs admise par l'univers entier. Cela donne tA(e3)-tA(e1)=2AB/c de façon manifeste.
Mais sans expérimentation ajoutée, tu ne peux pas en savoir plus.
En particulier, parce que tu ne sais pas depuis quand on a déclenché B (elle marque peut-être 45:05'25")
quand elle reçoit le bip de A, et elle n'en sait pas plus sur l'heure qu'il était en A lorsque le bip a eu lieu.
En résumé, en utilisant A et B, tu ne sais avec la plus parfaite certitude que trois choses:
tA(e1)=0,
tA(e3)=2. tA(e3)-tA(e1)=2AB/c
Tu ne sais rien de B, et de A, tu ne sais même pas tA(e2)
C'est par décision autoritaire, mais fausse (ils n'ont toujours pas compris la RR) que certain se croient malin en imposant tA(e2)=1. C'est faux.
Ils vont ensuite aller très vite et s'enfoncer dans l'erreur en posant qu'il est évident que tA(e1)=tB(e1) et que tA(e2)=tB(e2) : la notion de présent plat, de simultanéité globale. C'est pas comme ça que ça marche.
Que ce sont ces valeurs que A affichait lors de e1 et e2 est un FAIT
pour tout les observateurs qu'ils soient immobiles ou non dans ce
référentiel, voire même accélérés. Andersen et Mikko se tuent à
t'expliquer un truc aussi trivial depuis des semaines sur s.p.r.
Je viens de te dire (ouvre un peu tes oreilles) que la valeur que A affiche est un FAIT pour tous les observateurs de l'univers. On peut même écrire que pour TOUS tA(e1)=0.
Mais c'est pas de ça que je parle, je parle de leur heure à eux, SUR LEUR MONTRE quand se produit e1.
Ta connerie, c'est de fusiller Hachel avant de l'avoir seulement compris. Tu vas alors dire : l'anisochronie universelle, c'est un délire. Ca n'existe pas. Le présent est la même pour tous les participants au référentiel stationnaire. Et là tu fusilles le plus beau concept et la plus belle RR jamais donnée en totalité et en évidence.
ENSUITE, quand A aura été synchronisée sur B (ou B sur A) alors
on pourra parler des coordonnées de temps de ces deux événéments,
dans le référentiel où A et B sont au repos.
Tu ne PEUX pas, BORDEL, synchroniser deux montres ENTRE ELLES. Il te faut obligatoirement un troisième participant M, isométrique, qui va donner le bip, qui saura que les bips ont été reçu simultanément (dans son présent à lui), et qui recevra les deux réponses simultanément.
On aura alors A et B synchronisés, parfaitement synchronisés, MAIS SUR M.
Tout sera alors très simple et très pratique, les événement seront calculés par rapport au temps présent de M, et cela va donner une cohérence à l'ensemble anisochrone.
Il s'agira bien de t_A et t'_A dans le cas où c'est B qui aura
été synchronisé sur A (et d'autres valeurs, décalées, si c'est
l'inverse).
Quelle est l'heure de B quand il reçoit e2? Comment la décides-tu? Comment synchronises-tu A et B sur quelque chose de cohérent?
C'est d'ailleurs ce que fait la synchronisation Einstein (de type M chez Hachel).
Mon appli qui visualise tout ça avance bien, je posterai le lien
ici quand elle sera terminée.
Le problème, c'est qu'Einstein suppose à tort (le piège est terrible) qu'un faisceau lumineux, ou une information se déplace à c dans les deux. Ca parait tellement évident que le contradicteur ne peux être que fou.
Cette fausse croyance pourrit complètement la RR depuis cent vingt ans, et la rend complètement fausse dès qu'on s'éloigne des observations transversales. Dans nos exemples, où se trouve le point M nécessaire à un certain type de synchronisation cohérente?
Loin, et sur une normale 4D à l'hyperplan. Il est donc évident que l'information A->B et B->A s'effectue à la même vitesse.
Il est donc évident que si l'on a (notation événement Python) :
tA(e3)-tA(e1)=2AB/c
On va forcément avoir : tM(e3)-tM(e1)=2AB/c tautologie.
Nous venons de dire qu'il n'y a aucune raison valable pour que POUR LUI (anisochronie hachélienne en train de pourrir le monde ou douceur ou suavité du présent Minkowskien, qu'importe) la vitesse de l'information A->B et B->A soit différente.
Il vient aussitôt de façon absolument élémentaire, quelque soit la vision des choses (Minkowskiene ou Hachélienne) que :
tM(e3)-tM(e1)=2AB/c ----> tM(e2)-tM(e1) = tM(e3)-tM(e2)
L'aller se produisant forcément à la même vitesse que le retour pour M quelque soit le système relativiste utilisé. Nous allons donc synchroniser les montres de l'univers sur M (à égale distance de toutes).
C'est M qui déclenche A et B. Il envoie un bip, et attend la réponse (en mode Hachélien il déclenche sa montre QUAND il a la réponse simultanée de A et B), et dans son télescope (direct-live) non seulement toutes les montres de l'univers son synchronisées, mais la sienne propre est synchronisées, tout le monde marque 00:00'00". Il vient alors facilement:
tM(e1)=0
tM(e2)=1
tM(e3)=2
Mais aussi:
tA(e1)=0
tA(e2)=1
tA(e3)=2
Et encore
tB(e1)=0
tB(e2)=1
tB(e3)=2
C'est la synchronisation Einstein, basée sur ce point M imaginaire (puisqu'il faut passer en 4D pour avoir une isométrie parfaite). On voit qu'elle est extrêmement utile.
Mais c'est UNE synchronisation abstraite, ni basée sur A, ni basée sur B. Une hyperplan de temps présent basé sur un point imaginaire rendant les choses concordantes et utilisable "de façon globale". Une sorte de "médicament" à l'anisochronie du monde qui fera que toujours toujours, toujours, ce cheval dans ce pré, cette lune dans le ciel, cette galaxie dans ce télescope je les perçois en direct-live, et ce message que j'envoie à ces extraterrestres, placés à 12000 années-lumière, il ne le recevront (à ma montre) que dans 24000 ans. On peut hurler, rechigner, insulter.
Ca importe peu.
C'est comme ça et pas autrement. R.H.