Le 08/09/2024 à 02:23, Python a écrit :
Le 08/09/2024 à 01:10, Richard Hachel a écrit :
Ce que j'affirme par (A synch B) => (B synch A), en prenant comme
définition de "synch" celle qui est dans l'article (et, surtout,
chez Einstein en 1905), sous l'hypothèse de l'invariance de
2(AB)/(t'A - tA), est un fait mathématique *demontré*. Je
peux en produire la (triviale...) démonstration.
C'est sur ça que tu tournes en rond depuis des décennies (et les physiciens depuis 1905). Je répète encore, puisque tu n'a pas compris.
Nous ne vivons pas dans un univers où selon la vitesse relative des intervenants, les durées des événements sont absolus.
Stella dans sa fusée fonçant sur la terre à 0.8c (exemple le plus fameux) observe, dans son télescope,
Michel Platini courir beaucoup plus vite, et la mi-temps de 45' durer 15' seulement.
Elle observe l'intervalle des bips terrestres beaucoup plus court (trois fois plus court). Pourquoi cela? Parce que le temps est relatif, et que deux lois physiques vont intervenir.
Respire et souffle un peu, Jean-Pierre, cela te fera du bien.
Le premier effet est dû à l'anisochronie (3.33 nanosecondes par mètre dans le vide). Cela créé un effet Doppler classique.
Le second effet, qui s'ajoute au premier est un effet Doppler interne qui va induire une chronotropie réciproque relative : chaque montre bat plus vite que l'autre montre. Tu ne pourra donc jamais accorder deux montres qui:
- ne se trouvent pas au même endroit
- se déplacent à vitesse relativiste entre elles.
Les premières montres seront systématiquement et réciproquement en anisochronie, décalées dans le temps selon dt=AB/c.
Les secondes seront systématiquement en dyschronotropie To'=To/sqrt(1-v²/c²)
Mais merde, c'est quand même pas la mer à boire.
Tu ne pourras donc jamais accorder tes montres de façon absolue.
j'affirme par (A synch B) => (B synch A), en prenant comme
définition de "synch" celle qui est dans l'article
Bordel! Respirez soufflez! Il va se faire massacrer, lui...
Bordel de merde, je t'ai dit mille fois que l'univers n'était pas fait comme ça, et que, les progrès
techniques venant, il sera probablement assez simple de la montrer un jour (avec des expériences de type
Aspect et la preuve irréfutable que, longitudinalement, des transferts instantanés d'information ont bien lieu, comme lorsque je vois ce cheval dans ce champ, cette lune dans le ciel, cette galaxie dans ce télescope). Ce que tu pratique, comme Einstein, est une synchronisation pratique.
Ce n'est pas (respirez soufflez, je craque) une synchronisation réelle ou absolue.
Elle est basée, respire, respire, c'est important à comprendre, sur le fait que si l'univers est en total dessus dessous anisochrone (et encore plus pour les corps en mouvement relatif à haute vitesse), il est quand même possible de donner des étiquettes cohérentes et absolues aux choses, mais de façon imaginaire.
On va donc créer un temp universel imaginaire, une simultanéité, un présent universel abstrait, mais fort utile. Comment procéder? Il faudrait trouver un point dans l'univers d'où je pourrais biper, et demander ensuite à chacun des milliards de points préchoisis selon des centaines de directions et de distances possibles,
de se mettre en conformité avec moi, par exemple en demandant de se mettre à l'heure tB(e2)=tA(e1)+AB/c
Toutes les horloges de l'univers seront donc accordées sur moi. Et ainsi, en les regardant, elles marqueront toutes la même heure que moi, au même instant que moi.
Le problème, c'est non seulement que pour les autres montres, la réciproque ne sera pas vraie, et que pour chaque montre, ma montre sera cette fois décalée de 2AB/c et même plus de AB, mais qu'entre elles aucune montre ne donnera la même heure au même instant. On accusera alors un argument pipeau (la vitesse de la lumière).
La solution de synchronisation, ne peut être que SYNCHRONISATION SUR QUELQUE CHOSE.
Comme les philosophes disent : "TOUTE CONSCIENCE EST CONSCIENCE DE QUELQUE CHOSE".
Une synchronisation, en relativité, ça ne se fait pas à vide. Il faut un observateur qui soit le centre du système : la référence observationnelle, le maestro relativiste. C'est impossible à réaliser concrètement en univers 3D, et l'idée ne peut devenir intéressant que si je prend un point M, placé très loin dans une quatrième dimension imaginaire, et à égale distance de tous les points de l'univers. C'est à dire en même anisochronie.
Ce point là note alors un univers présent, une simultanéité commune pour tous les points de l'univers, et il lui suffit d'envoyer un bip électromagnétique (ou de tirer au canon de petits pois) et de dire quand vous recevrez mon photon ou mon petit pois, déclenchez vos montres. Il me restera à déclencher la mienne quand j'observerai que la vôtre est à t=0. J'appréhenderai ainsi tout un univers présent, tout un univers de simultanéité, et chaque montre non seulement en conformité avec les autres montres POUR MOI, mais aussi en conformité avec la mienne. On aura donc une synchro utile, noté synchronisation de type M (qui est celle d'Einstein mais qu'il n'explique pas). Mais ce ne sera pas une synchro absolue, dans le sens où dans l'univers 3d, chaque point persistera dans son optique d'hyperplan temporel propre. Dans ce même univers propre où chacun percevra les étoiles en direct-live, mais tout déplacement transversal instantané pour un récepteur donné lui paraitra se faire dans l'illusion d'une vitesse c.
R.H.