Synchronisation d'Einstein (dite de type M).
Sujet : Synchronisation d'Einstein (dite de type M).
De : r.hachel (at) *nospam* liscati.fr.invalid (Richard Hachel)
Groupes : fr.sci.physiqueDate : 16. Sep 2024, 14:51:53
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J'ai répété mille fois qu'il était impossible de synchroniser "absolument" deux montres distantes
de par la réalité d'un phénomène physique incontournable : l'anisochonie universelle.
Imaginons un observateur qui désire synchroniser sa montre sur une autre montre placée très loin.
Qu'est ce que synchroniser?
Est-ce faire en sorte que deux montres aient la même chronotropie? Pas du tout. Si nous synchronisons deux montres qui se croisent à grande vitesse, nous notons t'=t=0, et, à cet instant, elles sont synchronisées par définition. Au même instant présent, au même endroit, elles marque momentanément la même heure. Elles sont synchronisées, bien que n'ayant pas la même chronotropie interne réciproque, puisque selon les dire des physiciens qui, là dessus ont raison, chacune tourne paradoxalement plus vite que l'autre. Bien. Admettons que A veuille synchroniser sa montre avec B, situé à 3.10^8m de là.
La chose est tout à fait possible POUR A. Il suffit que, dans la réalité des choses, à l'instant présent commun entre A et B, POUR A, A considère que B marque la même heure que lui.
Si les deux montres sont de conception égale (elles ont été fabriquées en Suisse), elles ont la même chronotropie, et vont rester en permanence accordées SUR A.
Mais une difficulté va surgir. Qu'est ce qui me dit que la notion de simultanéité universelle n'est pas dépendante du lieu qui effectue la mesure?
Ici, il ne devrait même pas avoir besoin de répondre, tant la vérité devrait sauter aux yeux de quiconque a réellement compris la théorie, et non pas de façon vague et indistincte. L'hyperplan de temps présent de A est-il le même que l'hyperplan de temps présent de B?
Selon Hachel, on peut répondre que non. C'est la notion d'anisochronie universelle. Lorsque l'on synchronise B avec A, POUR A, la synchronisation semblent pourtant parfaite, mais B regarde A avec un étonnement assez particulier. Pour B, les deux montres sont cette fois désaccordées de Δt=2AB/c.
Il ne peut donc y avoir, réellement, de synchronisation absolue de type A. Ce qui est de l'hyperplan de temps présent de A ne regarde que A. Une fois cela compris (mais quel accouchement il faut faire dans l'esprit embrumé des hommes!)
on peut alors poser la question : "Mais que se passe-t-il dans l'hyperplan de temps présent de A' lorsqu'il croise A à grande vitesse".
La réponse est d'une dramatique simplicité : les deux hyperplans de temps présent sont absolument confondus.
Tout ce que l'un perçoit, en direct-live, est absolument perçu par l'autre dans le même instant présent universel. C'est ce que disent les magnifiques transformations de Poincaré-Lorentz si on les comprend correctement.
Je les repose ici en forme positive et notation Docteur Hachel.
x'=(x+Vo.To)/sqrt(1-Vo²/c²)
y'=y
z'=z
To'=(To+x.Vo/c²)/sqrt(1-Vo²/c²)
t'=t Si l'on remarque que t'=t=0 cela veut dire qu'au moment du croisement, les deux univers sont parfaitement simultanés.
On remarque cependant que la composante x, pose un problème particulier. Nous avons dont deux hyperplan de temps présent identiques, mais déformés en x. Cela renvoie à l'aberration de la position des étoiles. L'étoile qui devient superovae explose au moment pour les deux observateurs, puisque les hyperplans de simultanéité sont els mêmes pour tout l'univers, mais pas au même endroit. Il y a déformation spatiale de la position des objets en x. Cela étant bien compris, revenons à la synchronisation d'Einstein, que dans son immense forfanterie,
Richard Hachel appelle une synchronisation de type M (par opposition à une synchronisation de type A).
Chez Hachel, cette synchronisation est valable seulement dans le sens où l'on se convainc que c'est une synchronisation imaginaire, abstraite, posée sur l'hyperplan de simultanéité d'un point M situé à égale distance, dans une quatrième dimension imaginaire, de tous les points universels se trouvant dans le référentiel inertiel choisi. Si on change de référentiel stationnaire, on change de point M'.
Comment synchroniser sur M et obtenir une sorte de synchronisation absolue impossible en pratique?
M envoie un flash imaginaire. Il va de soi que, pour M, situé à égale distance de tous les points de l'univers stationnaire considéré, et quelque soit la vitesse du flash pour l'aller et la vitesse de la réponse pour le retour (on peut utiliser le canon à petit pois de Jean-Pierre Messager), tous les imacts et toutes les réponses auront lieu simultanément. M peut alors demander à l'univers entier (stationnaire par rapport à lui) de démarrer ses horloges à la réception de n'importe quel flash ou tir de canon à petits pois. Nous aurons alors une synchronisation parfaite, bien qu'imaginaire, et cela pourra permettre d'étiqueter de façon utile tous les événements de cet univers. D'autant plus que, cet univers étant stationnaire, aucun notion de chronotropie différente va intervenir.
Le système restera infiniment stable et utilisable. R.H.
Date | Sujet | # | | Auteur |
16 Sep 24 | Synchronisation d'Einstein (dite de type M). | 1 | | Richard Hachel |
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