Le 17/11/2024 à 13:15, Python a écrit :
Le 16/11/2024 à 16:28, Richard Hachel a écrit :
<http://nemoweb.net/jntp?ftYJmesyheVvkj4Pv8UXtM8zusQ@jntp/Data.Media:1>
*Lors de la phase de synchronisation* entre l'horloge A et l'horloge B seuls, parmi tes notations seules celles-ci ont un sens :
Non, justement.
Il n'y a que deux mesures que l'on peut trouver indiscutables.
tA(e1) et tA(e3).
Bref, il n'est possible, en relativité bien comprise (mais là on peut toujours rêver), que de synchroniser une horloge qu'avec soi même. Tout autre horloge n'est PAS synchronisable. Cela serait possible si le temps présent universel existait.
Une sorte de simultanéité "plate" aussi plate que la doctrine de la terre plate, et où le temps présent est le même temps présent pour tous, ce qui serait, avouons-le, très simple et très pratique. Sauf qu'on peut toujours allez se faire mettre chez les grecs... Ca ne marche comme ça que dans l'esprit débile des physiciens post-newtoniens pré-hachéliens.
tA(e1), tB(e2) et tA(e3) parce que e1 et e3 sont des évènements qui ont lieu en A et en B pour e2. Sans définition de synchronisation le temps indiqué par une horloge lorsqu'un événement à lieu ailleurs n'a pas de sens.
Exactement.
Ici, on ne peut pour l'instant, connaître que tA(e1) et tA(e3) parce que cela se passe en A, et que c'est A qui a déclenché ça montre de façon tout à fait légale. A est en droit de dire : "J'émets mon photon, et je déclenche en même temps ma montre". Les deux événement sont conjoints. Il n'y a aucun problème.
Pas plus qu'il n'y a de problème en disant : "Je reçois la réponse et j'arrête mon chrono". Nouvel événement conjoint. tA(e1)=0µs tA(e3)=2µs.
tA(e3)-tA(e1)=2AB/c
Personne au monde ne peut contredire. Le reste n'est que prétention isochrone sans aucune preuve (et on n'en trouvera jamais, bien au contraire). Que vaut alors tA(e2)? Le mystère est entier, et c'est la connerie humaine qui veut que, rendu abrtis par leur notion de présent plat, des tas de singes se croient en droit d'affirmer tA(e2)=1µs, ce qui est la bévue la plus catastrophique de l'histoire de la relativité.
Il n'y a aucune ambiguïté dans l'article d'Einstein où ces valeurs sont dénotées par tA, tB et t'A.
Einstein fait quelques lignes là dessus. Poincaré une seule. Aucune démonstration, rien. On admet le temps présent comme absolu par changement positionnel. C'est faux. J'en fait quelques pages, preuve que ce n'est pas si simple.
Il n'y a, par ailleurs, aucun "point M" qui intervient (et aucun de trois "tM(...)" n'a de sens puisque aucun des événements e1, e2 et e3 ne se produit là.
Tu n'as pas lu mon pdf, pour la simple raison, que je n'ai publié que deux pages. Je vais te montrer en quoi et pourquoi consiste la synchronisation de type M (qui est celle non du temps présent plat, mais de l'hyperplan de simultanéité d'un point abstrait, mais qui va se révéler fort utile).
Tu devrais passer un peu de temps à jouer avec mon application :
https://www.noedge.net/e/
C'est très joli, mais c'est très hors de la plaque.
En fait, tu fais une synchronisation de type M sans le savoir (comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir).
Les valeurs indiquées par les horloges avant de lancer la synchronisation peuvent être quelconque ! Contrairement à ce que tu avais prétendu dans un autre fil ! Tu peux même les saisir toi-même ou les fixer au hasard.
Tu ne comprends toujours pas ce que je dis.
Certes tu peux fixer l'horloge B à tB(e2)=17µs
Pourquoi pas. Mais même si tu la fixes à tB(e2)=1µs, tout cela sera insynchronisable. Aucune des montres ne pourra s'accorder pour dire que les événements ont eut lieu à telle heure absolue. Ce que tu fais toi, dans ta démo, c'est de montrer qu'on peut faire une synchronisation intéressante, pratique, logique. Mais tu n'explique pas (parce que tu ne le sait pas) que c'est une synchro utile, mais abstraite, et fixée sur un point M tel que je l'ai défini.
Ensuite quand tu lances le test de synchro (de A vers B ou l'inverse) les valeurs tA, tB et t'A suffisent à :
- Savoir si la convention de synchro est vraie ou fausse (tB - tA = t'A - tB) [erratum : tB pas tA à gauche)
Tu ne peux pas écrire tB-tA car ce sont deux mesures différentes prises sur des endroits différents, et qu'on ne pourra jamais synchroniser. Idem pour tA'-tB. C'est comme si tu commençais déjà à écrire 17 carottes - 3 navets. L'erreur étant commise, tu peux ensuite aller très loin dans l'absurdité théorique.
- Calculer le ou les décalages à appliquer à l'une ou l'autre horloge ou aux deux
Tu entres déjà dans le hors-sujet de l'isochronie.
Tu considères que le temps présent pour A(e1) est le même pour B(e1) et que l'événement e1 s'est produit
EN MËME TEMPS pour A et pour B, et qu'il suffit juste de "racoller" les montres. C'est pas du tout ce qui est vrai en relativité bien comprise, où la notion de simultanéité des événement n'est pas absolu à l'intérieur même d'un référentiel où chaque point à son propre hyperplan de présent propre.
Il suffit que les opérateurs placées en A et en B connaissent ces trois valeurs. Ils peuvent se les transmettre par le moyen qu'ils veulent (la Poste, un pigeon voyageur, des signaux de fumée, peu importe). On voit bien qu'aucun point "M" n'intervient dans la procédure.
Dire autrement est un flagrant mensonge ou un signe de profonde bêtise.
Je vois que tu n'as toujours pas compris (ou que la vérité du concept te dépasse moralement). Respire, souffle.
Je tente une dernière approche pour que tu comprennes.
Assise sur son banc, à 300 mètres de Romeo, Juliette émet un bip. Par un très curieux hasard, dans le référentiel de Romeo, Romeo a bipé en même temps qu'elle. Pour Romeo, les deux bips ont réellement, physiquement, incontestablement eu lieu en même temp, PAR DEFINITION. On va se dire : "Pffff, facile, et on peut se dire la même chose de Juliette, les deux bips ont été simultanés pour elle aussi". C'est cette vision de la physique que je critique. Pour moi, non seulement la notion de chronotropie est relative avec la vitesse (rien à voir avec la simultanéité) mais la notion même de synchronicité est relative par changement positionnel.
Deux événements simultanés pour un observateur ne le seront plus pour un autre, la simultanéité PURE n'étant d'ailleurs même pas réciproque. Chaque observateur voyant l'horloge de l'autre en retard de 2AB/c, alors qu'ils sont dans le même hyperplan de simultanéité pour l'un, et dans un autre hyperplan de simultanéité pour l'autre.
Je sui sen train de terminer mes explication sur pdf.
Je poste dès que c'est parfait et sans contestations possibles (ce qu'on ne va pas hésiter à faire si je manque de précision).
R.H.