Re: "intelligence de l'IA" ( was pas mal.. ma photo de guêpe ! )

robby a exprimé avec précision :

On 23/04/2023 12:20, François Guillet wrote:

Evidemment il faudrait définir "intelligence", ou plutôt définir le test opérationnel à passer pour qu'on puisse en parler.

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on n'a pas arrêté, depuis les balbutiement de l'informatique.
Et chaque fois, le test dont les gens pensaient qu'il serait convainquant, une fois atteint par l'informatique, n'a plus convaincu ( calculer, puis raisonner logiquement (systemes à inférence), puis reconnaître qqchose dans les images, puis parler, puis comprendre la parole, puis test de Turing, etc ).
>
C'est que chaque fois, on pensait a une chose que les humains font tous les jours, mais qui semblaient horriblement compliqué à traiter par ordi, loin de la notion de calcul... jusqu'à ce ne le soit plus.
>
Du coup la notion de ce qui est "vraiment spécifiquement humain" n'arrête pas de reculer.

Je n'ai pas parlé de ça, à quoi réponds-tu ?
Affirmer que la non-intelligence trouvée par certains dans ce qui est appelé aujourd'hui "IA" ne serait que le résultat d'une restriction de leur conception de l'intelligence à l'intelligence humaine n'a aucune justification.
On peut très bien comparer des intelligences d'origines différentes sur la base de tests opérationnels, parce que justement, l'intelligence est une notion qui va au-delà de ses implémentations.
Quand tu mets une poule devant un long grillage derrière lequel il y a des graines, elle passera son temps à les reluquer en tournant en rond sans avoir l'idée de longer le grillage jusqu'à le contourner. Un singe n'aura aucune difficulté à contourner ce même grillage pour chercher de la nourriture de l'autre côté. L'intelligence du singe et de la poule ne sont pas de nature différente, mais de niveau différent. Si l'homme, c'est le singe, alors chatGPT, pour le moment, c'est la poule. 1 à 0.

Donc oui, définir l'intelligence est crucial ( enfin, dans un cadre + précis sinon c'est bien trop fourre-tout, flou et ambigu ),
mais il semble que ce travail soit en permanence à remettre
sur l'écheveau.

Bonne remarque mais mauvaise conclusion. On n'a pas à faire évoluer la notion d'intelligence ni les tests qu'on a déjà, lesquels peuvent s'appliquer à d'autres espèces que l'homme. Il suffit que ChatGPT contourne le grillage.