Sujet : Comment être publié dans la revue Nature ?
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (PaulAubrin)
Groupes : fr.sci.zetetiqueDate : 10. Sep 2023, 17:28:25
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Patrick Brown, un ancien universitaire, soutient de manière convaincante que la climatologie est très soumise à la pensée de groupe (autre mot : consensus). Ses recherches sur les incendies de forêt en Californie ont été publiées la semaine dernière dans Nature, l'une des revues scientifiques les plus renommées. Pour qu'elle soit acceptée, il a fallu "personnaliser la recherche" afin de la rendre "compatible avec le biais de confirmation des rédacteurs".
Selon M. Brown, les revues influentes ne sont pas disposées à prendre en considération les recherches qui minimisent l'ampleur du changement climatique ou qui mettent l'accent sur la viabilité des mesures d'adaptation en tant qu'alternative à la réduction des émissions. Dans le monde compétitif de l'université, où la publication d'articles dans des revues de premier plan détermine les perspectives de carrière, la perception d'un parti pris de la part des rédacteurs en chef peut fondamentalement changer l'orientation de la recherche.
Il n'est pas dit que l'article de M. Brown contenait des mensonges purs et simples. La partialité est plus subtile que cela. En effet, il a isolé le changement climatique comme seule variable expliquant le risque d'incendies de forêt en Californie, ce qui est trompeur étant donné que 80 % des incendies de forêt en Amérique sont déclenchés par l'homme. Selon M. Brown, d'autres stratégies sont souvent utilisées pour gonfler l'ampleur du changement climatique et obtenir des statistiques spectaculaires.