Le Tue, 28 Jan 2025 18:07:54 -0000 (UTC), Prime a écrit :
Le mardi 28 janvier 2025 à 18:58 , Thomas Alexandre, S'est exprimé :
https://chatgpt.com/share/6798b172-dd84-8013-92c9-5fcceea1f1af
>
Et, surprise, c'est exactement ce que tout le monde vous explique
depuis plus dix ans.
https://chatgpt.com/share/67991a91-bba4-8013-b2ee-d9362d9de599
>
Et, surprise (là encore !), c'est aussi exactement ce que tout le
monde vous explique depuis plus dix ans.
j'ai une boite, il y a une bille dedans, elle est soit blanche, soit
noir.
Je vais dire je crois quelle est blanche, c'est une croyance
l'athée va dire je ne crois pas quelle est blanche, et ce n'est pas une
croyance selon vous ?
celui qui dis qu'il ne sait pas, c'est le seul qui n'a pas de croyance./
```
1. Structure et sens des croyances
Le propos s'articule autour de trois positions concernant une bille dans
une boîte (blanche, noire) :
La croyance affirmative : "Je crois qu’elle est blanche."
La croyance négative : "Je ne crois pas qu’elle est blanche."
La position agnostique : "Je ne sais pas."
Analyse
Le raisonnement présenté semble confondre les notions de croyance, de non-
croyance, et de suspension de jugement. Cette confusion nécessite d’être
clarifiée :
1.1. La croyance affirmative
Dire "Je crois qu’elle est blanche" implique une adhésion active à l’idée
que la bille est blanche, sans prétendre à une certitude absolue. C’est
effectivement une croyance.
1.2. La croyance négative (athée)
Dire "Je ne crois pas qu’elle est blanche" n’équivaut pas nécessairement à
croire que "elle est noire". Ce type de formulation peut exprimer une
absence de croyance (neutralité) ou une opposition active (croyance
contraire).
Si la phrase signifie "Je crois qu’elle n’est pas blanche", alors oui,
c’est une croyance (négative).
Si la phrase signifie "Je ne prends pas position sur sa couleur", alors ce
n’est pas une croyance mais une absence de croyance.
1.3. La suspension de jugement
La position "Je ne sais pas" exprime une neutralité cognitive : aucune
conclusion n’est tirée sur la couleur de la bille. Cette position est
effectivement exempte de croyance active.
2. L’erreur de catégorisation
Le propos attribue une croyance à l’athée de manière généralisée, en
affirmant que le rejet d’une croyance (ici, que la bille est blanche) est
en soi une croyance. Cela repose sur une erreur de catégorisation.
Dans la philosophie des croyances :
Non-croyance : Refuser d’adhérer à une affirmation sans adopter
d’alternative.
Croyance contraire : Adhérer à une affirmation opposée.
Un athée peut être dans l’un ou l’autre cas. Dire que "Je ne crois pas" est
systématiquement une croyance, c’est mal comprendre cette nuance.
3. Précisions logiques
Le raisonnement omet une distinction clé entre propositions exclusives et
non-exclusives. La bille peut être blanche ou noire. Dans ce contexte
binaire :
Croire qu’elle est blanche exclut la possibilité qu’elle soit noire.
Refuser de croire qu’elle est blanche ne dit rien sur l’opinion concernant
sa couleur.
4. Neutralité et rationalité
Le propos affirme que "celui qui dit qu’il ne sait pas est le seul qui n’a
pas de croyance". Cela est cohérent avec la suspension de jugement, mais
cette neutralité n’est pas le seul comportement rationnel. Selon la
quantité d'informations disponibles, il peut être rationnel d’adopter une
croyance ou une non-croyance.
Conclusion
Le raisonnement proposé repose sur des confusions conceptuelles entre
croyance, non-croyance, et suspension de jugement. Dire "je ne crois pas
qu’elle est blanche" n’est pas forcément une croyance ; cela peut
simplement refléter une absence de position, ce qui est distinct d'une
adhésion à une croyance opposée. Pour clarifier cette discussion, il est
nécessaire de mieux distinguer les termes et les implications logiques de
chaque position.
```
https://chatgpt.com/share/6799235a-eb74-8013-a34a-594bd0b9c4eeEt, surprise (c'est fou !), c'est aussi exactement ce que tout le monde
vous explique depuis plus dix ans.
Bisous blancs.
-- "Ce qu'il faut au fond pour obtenir une espèce de paix avec les hommes,(...) c'est leur permettre en toutes circonstances, de s'étaler, de sevautrer parmi les vantardises niaises. Il n'y a pas de vanitéintelligente. C'est un instinct." - Céline