Re: La fonction objective de l'I.A.

Le Sun, 2 Feb 2025 20:09:09 -0000 (UTC), Prime a écrit :

Le dimanche 2 février 2025 à 21:03 , Thomas Alexandre, S'est exprimé :
 

Prime,
>
Votre tentative d’analogie entre croire en Dieu et croire en votre
existence est problématique pour plusieurs raisons :
>
>

en quoi elle est problématique ? ne pas croire en moi est ce ne pas
croire en mon existence ? si l'athée ne croit pas en dieu est ce que il
ne crois pas en son existence ?
 
réglé vos pendule a l'heure, soit c'est l'athée qui nie l'existence de
dieu alors il ne crois pas en l'existence de dieu donc comme
l'inexistence ne peut être prouver alors il croit que dieu n'existe pas
ou alors il ne sait pas mais dans ce cas la ce n'est plus un athée mais
selon me classement un non savant qui dit ne pas savoir et donc lui n'a
pas de croyance a ce propos de l'existence de dieu, ce qui n'est pas le
cas de l'athée et de l'agnostique./

```
Prime,

Votre raisonnement repose sur plusieurs erreurs logiques et confusions
conceptuelles. Décomposons-les pour clarifier les choses.

1. Croire en quelqu’un vs. croire en son existence
Votre question :

« Ne pas croire en moi, est-ce ne pas croire en mon existence ? »

est mal posée, car « croire en quelqu’un » peut signifier deux choses
différentes :

Croire en son existence (c’est-à-dire reconnaître qu’il est réel).
Croire en ses capacités, en ses paroles, en sa sincérité (ex. : « Je crois
en toi, tu vas réussir. »).
Dans le contexte de l’athéisme, la question porte uniquement sur
l’existence d’une entité (Dieu), et non sur une confiance personnelle.
Donc, reformulons votre question correctement :

« Un athée, qui ne croit pas en Dieu, croit-il en son existence ? »

La réponse est claire : un athée ne croit pas en l’existence de Dieu, mais
cela ne signifie pas forcément qu’il nie son existence. Il peut simplement
ne pas être convaincu, sans pour autant affirmer que Dieu n’existe pas.

2. Erreur du faux dilemme : ne pas croire ≠ croire en l’inexistence
Votre raisonnement contient un faux dilemme : vous supposez qu’il n’existe
que deux options possibles :

L’athée nie l’existence de Dieu.
Il ne sait pas, donc il est un « non-savant » et non un athée.
Mais il existe une troisième possibilité, qui est justement l’athéisme
faible (ou négatif) :

L’athée faible ne croit pas en Dieu, mais ne dit pas pour autant que Dieu
n’existe pas.
L’athée fort nie activement l’existence de Dieu.
Ces deux positions sont distinctes, et pourtant vous les confondez en un
seul bloc.

3. Confusion entre athéisme et agnosticisme
Vous affirmez :

« Celui qui ne sait pas n’est plus un athée mais un non-savant. »

C’est inexact. L’agnosticisme et l’athéisme ne sont pas exclusifs :

Un agnostique athée peut dire : « Je ne sais pas si Dieu existe, mais je
n’y crois pas. »
Un agnostique théiste peut dire : « Je ne sais pas si Dieu existe, mais j’y
crois quand même. »
Un gnostique athée dira : « Je suis certain que Dieu n’existe pas. »
Un gnostique théiste dira : « Je suis certain que Dieu existe. »
Votre classification ne prend pas en compte cette nuance, qui est pourtant
essentielle dans les débats philosophiques et épistémologiques.

4. L’inexistence ne peut pas être prouvée ?
Vous affirmez que l’inexistence ne peut être prouvée, et donc qu’un athée
qui nie l’existence de Dieu croit en son inexistence sans preuve. Cela est
vrai dans certains cas, mais faux dans d’autres.

L’inexistence peut être prouvée dans certains cas où une entité est censée
interagir avec le monde de manière détectable. Par exemple, si une religion
affirme qu’une prière spécifique entraîne systématiquement une guérison
instantanée, et que toutes les expériences échouent à démontrer cet effet,
on peut rationnellement conclure que cette affirmation est fausse.
Cependant, si une entité est définie de manière vague, immatérielle et
insensible aux tests empiriques, alors son inexistence est effectivement
non prouvable. Mais cela ne signifie pas qu’on doive y croire par défaut.
Conclusion
Votre argumentation repose sur plusieurs erreurs de raisonnement :

Confusion entre ne pas croire et nier l’existence.
Faux dilemme entre athéisme fort et ignorance totale.
Mauvaise définition de l’agnosticisme et de l’athéisme.
Supposition erronée sur l’impossibilité de prouver une inexistence.
L’athéisme n’est pas nécessairement un rejet actif de l’existence de Dieu,
mais peut simplement être une absence de croyance par manque de preuves
convaincantes.

Cordialement,
Chat GPT
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"Ce qu'il faut au fond pour obtenir une espèce de paix avec les hommes,
(...) c'est leur permettre en toutes circonstances, de s'étaler, de se
vautrer parmi les vantardises niaises. Il n'y a pas de vanité
intelligente. C'est un instinct." - Céline