Sujet : Re: Arctique : des étés sans glace de mer probables dès 2030
De : serpan06 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 19. Jun 2023, 12:32:38
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Le lundi 19 juin 2023 à 10:20:46 UTC+2, PaulAubrin a écrit :
Le 19/06/2023 à 09:04, Canta Galet a écrit :
Mais non, ce sont des synthèses par une poignée de "rédacteurs
principaux" de milliers de pages de commentaires "d'experts" sur des
documents dont une partie seulement est scientifique. L'essentiel de ces
synthèses, rédigées dans une langue de bois pseudo-probabiliste, sont
des banalités avec, assez souvent, une bonne dose d'exagération.
L'argument essentiel (celui d'attribution) est prouvé complètement
erroné (mais au milieu du fatras de banalités, il passe crème au yeux
des béotiens). Ces "résumés pour les décideurs" du GIEC sont de
véritables tours de prestidigitation.
Ce que tu fais est plutôt excellent.
Tu montres juste que non seulement tu affabules, que tu mens
Vous pouviez vérifier : les résumés pour les décideurs sont écrits par
un nombre très limité de rédacteurs principaux pour être votés par des
délégués gouvernementaux (un par pays) dont la plupart n'ont pas une
culture géophysique suffisante pour comprendre ce qu'ils votent.
L'argument d'attribution du GIEC (le point crucial des résumés pour les
décideurs) repose sur des simulations informatiques (avec et sans CO2),
mais malheureusement, il est prouvé que les prédictions de ces modèles
sont irréconciliables avec les observations des 40 dernières années.
Comment sont rédigés les rapports du GIEC ?
Contrairement aux idées reçues, le Giec ne mène aucune étude scientifique et se contente de faire la synthèse de la littérature récente en matière de climat. Il peut aussi compléter ces études scientifiques par des rapports rédigés par des pouvoirs publics, des entreprises ou des organisations, ainsi que par des actes de conférence. Le Giec ne fait pas non plus de prévisions, mais produit des scénarios d'évolution, qui incluent des marges d'incertitude.
Chacun des trois groupes se réunit à quatre reprises pendant une semaine pour se mettre d'accord sur la structure du texte puis les experts réviseurs rédigent chacun leur part. Tous ces textes sont relus par d'autres experts externes, puis par les représentants nationaux du Giec.
Ces derniers sont chargés de s'assurer de la validité des données, mais n'influent pas sur les conclusions scientifiques elles-mêmes.
Chaque rapport contient plusieurs centaines voire plusieurs milliers de pages, mais un résumé d'environ 15 pages est rédigé à l'attention du grand public et des décideurs. Le Giec élabore aussi des méthodologies et des lignes directrices pour les inventaires nationaux de gaz à effet de serre, qui servent à définir les contributions de chaque pays dans le cadre du Protocole de Kyoto.