Re: Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau !

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Sujet : Re: Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau !
De : Pancho42 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
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Date : 16. Jul 2024, 14:44:53
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Le 16/07/2024 à 15:38, JC_Lavau a écrit :
Le 16/07/2024 à 14:36, Canta Galet a écrit :
 Il n’a jamais fait aussi chaud en plus de cent mille ans. »
   Canicules, inondations, sécheresses ou incendies ont frappé, parfois simultanément, tous les continents depuis quelques mois. Un effet direct du réchauffement climatique d’origine humaine, accentué par le phénomène El Niño.
 Sur tous les continents, la planète brûle, étouffe, s’assèche ou, dans le même temps, boit la tasse. Depuis des semaines, si ce n’est des mois, les catastrophes climatiques s’enchaînent et se déchaînent, frappant tous les pays, parfois de manière concomitante, au point que chaque jour amène son lot de désastres. Si la France est globalement épargnée, ses voisins européens mais aussi la Chine, les Etats-Unis, le Canada et la Sibérie souffrent sous le coup de canicules, d’inondations, de sécheresses ou d’incendies causés par le dérèglement climatique d’origine humaine.
 « J’essaye de remonter le moral des enfants, mais je ne vais pas vous mentir : nous sommes en train de mourir, la chaleur nous assassine. C’est comme vivre en enfer », témoignait vendredi 12 juillet Josh Vance, 43 ans, un habitant de Houston (Texas), auprès de l’Agence France-Presse. La principale ville du sud des Etats-Unis a été frappée par l’ouragan Beryl alors qu’elle subissait une vague de chaleur, avec des températures ressenties approchant les 40 °C. Résultat : sept victimes au Texas (et une en Louisiane), des quartiers entiers inondés, des maisons aux façades et aux toits arrachés et deux millions de foyers privés d’électricité, empêchant les réfrigérateurs, ventilateurs et climatiseurs de fonctionner.
 Le 7 juillet, plus de 70 millions d’Américains étaient sous le coup d’une alerte à la canicule, causant plusieurs décès. Ce jour-là, le thermomètre a affiché 53,3 °C dans le parc national de la Vallée de la mort (Californie), une valeur inédite à cette date, tandis qu’un record a été établi à Las Vegas (Nevada), avec 48,3 °C. Parmi les images qui ont frappé les esprits : à New York, le 8 juillet, le pont routier mobile qui relie Manhattan au Bronx a dû être arrosé plusieurs heures pour le débloquer car l’acier avait été dilaté par la chaleur.
 Ailleurs dans le monde, la liste des calamités est sans fin : au Canada, l’un des 400 incendies considérés comme hors de contrôle, avec une progression de 50 mètres par minute, a entraîné l’évacuation de plus de 9 000 personnes dans le nord-est du pays depuis vendredi soir. En Russie, plus d’un million d’hectares de forêt sont partis en fumée ces derniers jours en Sibérie et dans l’Extrême-Orient russe sous l’effet d’une vague de chaleur précoce et intense. En Europe centrale et méridionale, en Roumanie, en Croatie, en Albanie, en Italie ou en Grèce, les habitants étouffent sous une nouvelle canicule, frôlant les 40 °C, soit jusqu’à 10 °C au-dessus des normales. Les pluies torrentielles de la mousson, rendue plus forte et irrégulière par le changement climatique, ont également touché plus de trois millions de personnes dans le nord-est de l’Inde et au Bangladesh.
 Ce sentiment d’entrer dans un nouvel âge de dévastation n’est en réalité pas nouveau. Juin 2024 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré à l’échelle mondiale. Il est le treizième mois consécutif à battre son propre record de température et le douzième mois d’affilée qui dépasse de 1,5 °C les moyennes de l’ère préindustrielle, soit l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris, selon le Service européen Copernicus concernant le changement climatique (C3S).
 Davantage d’événements simultanés
Ces derniers mois ont tous vu leur cortège de catastrophes, touchant davantage les populations les plus vulnérables. En juin, en Arabie saoudite, plus de 1 300 personnes ont péri lors du pèlerinage de La Mecque, où le thermomètre a atteint jusqu’à 51,8 °C. En Grèce, l’Acropole a dû être fermée, avec un mercure à plus de 44 °C, tandis que le nord de la Chine, dont Pékin, a été écrasé sous plus de 40 °C. Le Kenya, l’Afghanistan et la France ont aussi connu des inondations catastrophiques, de même que le Brésil fin avril. En avril et en mai, les canicules meurtrières se sont multipliées en Inde et au Pakistan, provoquant des centaines de morts, les sécheresses ont menacé de famine des millions d’habitants en Afrique australe et les coraux ont connu un blanchissement massif partout dans le monde.
 « Le changement climatique reste le principal moteur de la chaleur que nous connaissons, alimentant des phénomènes extrêmes dans le monde entier », explique la climatologue Friederike Otto, de l’Imperial College London. Le réchauffement, causé par la hausse continue des émissions de gaz à effet de serre liées à la combustion d’énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz) et à la déforestation, augmente la fréquence, l’intensité et la durée des vagues de chaleur, des sécheresses, des pluies diluviennes et des incendies. A cette tendance de long terme, s’est ajouté l’impact du phénomène naturel El Niño, qui a dopé les températures mondiales et « a rendu plus probables certains phénomènes météorologiques extrêmes », précise-t-elle. Il s’est terminé en juin mais ses effets vont encore un peu perdurer, le temps pour la chaleur libérée par l’océan de se dissiper complètement de l’atmosphère.
 Cette année donne-t-elle lieu à plus de catastrophes climatiques que les précédentes ? Le manque de définitions homogènes quant aux événements extrêmes empêche de répondre à cette question. Mais, comme les humains continuent de brûler d’« énormes quantités » de pétrole, de charbon et de gaz, ce qui continue de réchauffer la planète, « il est raisonnable d’affirmer que le monde connaît probablement davantage d’événements extrêmes chaque année », observe Friederike Otto.
 « On a l’impression que le changement climatique nous frappe plus fortement et plus intensément car on n’est pas préparés », ajoute le climatologue Christophe Cassou, directeur de recherche (CNRS) à l’Ecole normale supérieure. Il note également la survenue de davantage d’événements simultanés, à même de déstabiliser plus durement les sociétés, comme au Texas ou encore au Mexique, où la vague de chaleur meurtrière de juin a été suivie par de graves inondations.
 « Un territoire inconnu »
Cette surchauffe pourrait être quelque peu limitée avec l’arrivée probable, au second semestre de 2024, d’un épisode La Niña qui devrait légèrement abaisser le thermomètre mondial. Les températures mondiales ont déjà commencé à descendre depuis quinze jours, de sorte que juillet devrait interrompre la série des mois battant leur propre record. « Mais cela ne modifie rien pour le changement climatique. Ses impacts vont continuer à s’intensifier », avertit Carlo Buontempo, le directeur du C3S. L’année 2024 a de grandes chances de se classer comme la plus chaude jamais enregistrée, devant 2023.
 Et La Niña, si elle a lieu, risque elle aussi d’entraîner des phénomènes extrêmes, comme des inondations en Australie ou des sécheresses dans la Corne de l’Afrique et en Amérique du Sud. Combiné aux températures exceptionnellement élevées de l’océan Atlantique, ce phénomène naturel devrait en outre doper une saison extraordinaire d’ouragans dans ce bassin, qui a déjà débuté avec Beryl, un phénomène hors norme par son intensité et sa précocité.
  Cette litanie de catastrophes relance régulièrement la question d’un emballement de la crise climatique. Le réchauffement s’accroît désormais à un rythme record de 0,26 °C par décennie ce qui, pour une majorité de scientifiques, constitue une accélération globalement conforme aux modèles climatiques. « En revanche, nos travaux en cours suggèrent que les extrêmes météorologiques estivaux dépassent les prévisions des modèles », explique le climatologue Michael Mann, directeur du Earth System Science Center de l’université de Pennsylvanie.
 « On commence à voir certains événements qui pourraient préjuger d’un nouveau régime climatique », assure, de son côté, Carlo Buontempo, citant l’exceptionnelle fonte de la banquise antarctique ou la chaleur extrême dans l’Atlantique. Mais il est « trop tôt pour en être certains ». Rupture ou non, « nous sommes dans un territoire inconnu, rappelle le scientifique, un monde très différent de celui dans lequel nous avons grandi. Il n’a jamais fait aussi chaud en plus de cent mille ans. »
  En Russie, les incendies ont brûlé plus de 3,5 millions d’hectares de forêt (l’équivalent de la superficie de la Normandie) depuis le début de l’année, en Sibérie et dans l’Extrême-Orient russe
 En France, les Pyrénées-Orientales connaissent une sécheresse historique en durée et en intensité, la plus sévère depuis nos premiers enregistrements qui datent de 1959
 Les 15 et 16 avril, des déluges de pluie se sont abattus sur une grande partie des Emirats arabes unis, d'Oman, de Bahreïn et de l’Arabie saoudite, provoquant des inondations et faisant 24 morts
 Au Kenya, en avril, des fortes précipitations, amplifiées par le phénomène climatique El Niño, ont provoqué des inondations dévastatrices. Au moins 210 personnes ont été tuées
 Forte vague de chaleur aux Etats-Unis en juillet. Le thermomètre a affiché 53,3 °C dans le parc national de la Vallée de la mort (Californie)
 L'ouragan Beryl frappe les Caraïbes, le Venezuela et les Etats-unis, provoquant des dizaines de morts. Beryl est l’ouragan le plus précoce en dix ans à toucher les Etats-Unis
 Une vague de chaleur couplée à une sécheresse persistante est à l’origine d’un grand nombre d’incendies « hors de contrôle » dans les provinces de l’ouest du Canada
 En mai, l’Etat brésilien du Rio Grande do Sul est frappé par des inondations massives, une des pires catastrophes climatiques de son histoire, qui a fait au moins 157 morts
 En avril, une chaleur extrême a enveloppé l’Asie, de l’Inde aux Philippines, provoquant des morts par insolation et des fermetures d’écoles
 L’Europe centrale et méridionale (Roumanie, Croatie, Albanie, Italie, Grèce…) est touchée par une vague de chaleur qui frôle 40 °C
   https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/07/16/canicules-et-inondations-continuent-de-se-dechainer-sur-la-planete-apres-un-an-de-records-mondiaux_6250513_3244.html
 Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau !
Effectivement tu enes un beau.
Mais ça  n'est pas la peine de nous le répéter à chacun de tes posts.
Tout le monde le sait.

Enfin comme d'habitude...
Tu as raison de rappeler que c'est lassant de lire tes conneries.

Date Sujet#  Auteur
16 Jul 24 * Les catastrophes climatiques s’enchaînent et se déchaînent sur tous les continents9Canta Galet
16 Jul 24 +* Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau !6JC_Lavau
16 Jul 24 i`* Re: Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau !5Canta Galet
16 Jul 24 i `* Re: Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau !4Paul Aubrin
16 Jul 24 i  +- Re: Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau !1roaringriri
19 Jul 24 i  `* Re: Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau !2Canta Galet
19 Jul 24 i   `- Re: Pipeau ! Pipeau ! Pipeau ! Pipeau !1Paul Aubrin
16 Jul 24 +- Re: Les catastrophes climatiques s’enchaînent et se déchaînent sur tous les continents1roaringriri
16 Jul 24 `- Re: Les catastrophes climatiques s’enchaînent et se déchaînent sur tous les continents1Paul Aubrin

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