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Le 28/04/2023 à 20:11, PaulAubrin a écrit :En gros, on a des modèles tous pourris, mais comme on nous dit rien, on continue...
Sur ce point, les rapports du GIEC se trompent. Son point serait établi si les modèles CMIP sur lesquels il s'appuie reflétaient la réalité. Or, il est PROUVÉ qu'ils sont considérablement en écart : certains beaucoup, d'autres énormément. Cet écart entre les simulations informatiques (les modèles) et la réalité est SOLIDEMENT et DÉFINITIVEMENT établi. Que le GIEC fasse semblant de ne pas voir la réalité n'y change rien.Les affirmations selon lesquelles les modèles climatiques utilisés par le GIEC sont considérablement différents des données climatiques observées ne sont pas étayées par les preuves scientifiques disponibles. Voici ce que les rapports du GIEC ont à dire sur ce sujet :
- Les modèles climatiques utilisés dans le cadre du projet CMIP6, qui sous-tendent le rapport AR6 du GIEC, sont plus sophistiqués que les modèles précédents et incluent de nouvelles représentations des processus physiques, chimiques et biologiques, ainsi qu’une résolution plus élevée. Ils ont amélioré la simulation de l’état moyen récent de la plupart des indicateurs à grande échelle du changement climatique et de nombreux autres aspects du système climatique.
- Les projections de l’augmentation de la température de surface globale, du modèle de réchauffement et de l’élévation du niveau moyen de la mer à partir des rapports précédents du GIEC et d’autres études sont largement cohérentes avec les observations ultérieures, en particulier lorsqu’on tient compte de la différence entre les scénarios de forçage radiatif utilisés pour les projections et les forçages radiatifs qui se sont réellement produits.
- Les modèles climatiques ne sont pas considérés comme une ligne de preuve à part entière dans le rapport AR6 du GIEC, mais ils sont utilisés en combinaison avec d’autres preuves pour évaluer les risques et les impacts du changement climatique.
- Les modèles climatiques ont une longue histoire d’utilisation dans les rapports précédents du GIEC, et ils sont souvent utilisés en combinaison avec des émulateurs de modèles pour quantifier l’incertitude dans les projections futures.
- Bien que certains écarts entre les modèles et les observations subsistent, en particulier dans les modèles de précipitations régionales, les modèles climatiques sont considérés comme fiables pour simuler les changements climatiques à grande échelle et les extrêmes de précipitations.
- Les différences de sensibilité climatique entre les modèles peuvent contribuer à l’écart entre les tendances de température observées et simulées dans la troposphère, mais il est difficile de déconvoluer l’influence de la sensibilité climatique, des changements de forçage des aérosols et de la variabilité interne dans la contribution aux biais de réchauffement troposphérique .
En résumé, les modèles climatiques utilisés par le GIEC sont considérés comme fiables pour simuler les changements climatiques à grande échelle et les extrêmes de précipitations, bien que certains écarts entre les modèles et les observations subsistent. Les modèles climatiques ne sont pas considérés comme une ligne de preuve à part entière, mais ils sont utilisés en combinaison avec d’autres preuves pour évaluer les risques et les impacts du changement climatique.
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