Re: Les particules fines et la santé

Le 05/10/2024 à 12:19, Eric M a écrit :

Le 05/10/2024 à 11:32, Paul Aubrin a écrit :
 

Mais je ne vois pas de DOI donc en l'état c'est juste encore un mec qui donne son avis sur son blog.

 

Il est juste professeur de statistique.

 Oui, donc en plus il n'a aucune connaissance en médecine, merci de votre soutien.

Pouvez-vous expliquer en quoi les mathématiques appliquées à la médecine diffèrent de celles appliquées à la physique ? Si une analyse statistique est fausse, elle l'est quelles que soient le domaine sur lequel portent ces statistiques. Croire le contraire est grotesque.
Briggs décrit comment les auteurs de la publication sur les poussières ont pratiqué une "chasse aux aux p-values" :
"Au lieu de cela, les auteurs ont utilisé un modèle statistique qui a d'abord deviné où cette personne vivait (à un moment donné), puis ils ont utilisé un autre modèle pour deviner la quantité de poussière dans l'air à proximité de l'endroit où cette personne vivait, puis ils ont essayé de voir si ces personnes sont mortes d'une crise cardiaque ou ont souffert d'autres affections. Le modèle a répondu "Non significatif", et ils ont donc continué à essayer des modèles (une douzaine) jusqu'à ce qu'ils en trouvent un qui leur donne une "signification" statistique."
Là, le hasard a fait qu'ils sont tombés après une douzaine de tentatives sur une écart "significatif" à 95% près. Sinon, ils auraient poursuivi. C'est à peu près le sophisme du tireur d'élite texan (qui entoure l'endroit où ses plombs sont tombés avec une cible) :
“Le sophisme du tireur d'élite texan est le nom que les épidémiologistes donnent à l'illusion du regroupement. Les hommes politiques, les juristes et certains scientifiques ont tendance à isoler les groupes de maladies de leur contexte, donnant ainsi l'illusion d'un lien de cause à effet entre un facteur environnemental et la maladie. Ce qui semble statistiquement significatif (c'est-à-dire qui n'est pas dû au hasard) est en fait prévu par les lois du hasard. Sur les milliers d'études de grappes de cancers menées par des scientifiques aux États-Unis, "aucune n'a identifié de manière convaincante une cause environnementale sous-jacente" (Gawande).
Le terme fait référence à l'histoire du tireur d'élite texan qui fait des trous dans le flanc d'une grange et dessine ensuite un œil de bœuf autour des impacts de balles. Les cas individuels de maladie sont notés, puis les limites sont tracées (Gawande).”