Pourquoi le verdissement de la Terre n’est pas qu’une bonne nouvelle

Liste des GroupesRevenir à fs environnement 
Sujet : Pourquoi le verdissement de la Terre n’est pas qu’une bonne nouvelle
De : Pancho42 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.environnement
Date : 02. Aug 2024, 07:39:30
Autres entêtes
Organisation : Nemoweb
Message-ID : <YcnS4LPMP-M2OKZqnB8BVeiz3jE@jntp>
User-Agent : Nemo/0.999a
Comme il est de coutume, d'aucun ici, déguisés en petits savants clintélisés, se sont précipités pour colporter les infos produites en boucle par Fox News ou Red State.
Ainsi ils nous ont expliqué que la seule augmentations du CO2 était bon pour la végétation et les plantes.
En réalité l'excès de CO2 ne sert en rien la végétation.
Exemple de l'eau qui elle aussi est indispensable à la vétatation et pourtant un excès d'eau pourrit les plantes et les récoltes.
Un certain niveau de température aussi est indispensable au développement de la végétation et des récoltes, mais trop élevées durant trop de temps et de façon répétitives, engendrant des sècheresses sévères, elles finissent par interdire tout développement naturel.
A quoi sert plus de CO2 dans l'air quand les sècheresses se répètent, se prolongent et que le niveau des températures interdit aux plantes de se développer ?
Que le manque d'eau se répète au travers de sécheresses prolongées ?
A une seule chose : contribuer à nuire au développement de la végétation et des récoltes.
Pour une raison simple : Tout est question d'équilibre.
Et dès qu'un déséquilibre surivent, surtout s'il se prolonge et s'accentue sur toute la surface de la planète et dans les océans, il finit tôt ou tard par devenir nuisible pour tous.
Il n'y a guère que les Clintélisés qui semblent ne pas comprendre que rompre un équilibre c'est nuire à tout un environnement.
Et sur ce sujet comme sur beaucoup d'autres ils détournent les résultats de travaux et d'études en occultant bien évidemment tout ou partie des conclusions qui ne les arrangent pas.
Le climatoscepticisme est donc bien une religion au même titre que la secte chrétienne et use des mêmes méthodes et arguments.
De tout temps les religieux se sont opposés aux scientifiques.
La terre est plate, le soleil tourne autour de la terre... La NASA a révélé que la surface de végétation avait augmenté ces vingt dernières années. Du pain béni pour les climatosceptiques, qui occultent le fait que ce verdissement participe d’un dérèglement climatique global.
« C’est officiel : la planète est de plus en plus verte. » Tout commence avec une étude de la NASA qui, à première vue, peut passer pour une bonne nouvelle. Après avoir analysé des relevés satellitaires effectués pendant une vingtaine d’années, l’agence américaine a conclu en février 2019 que les surfaces de verdure avaient augmenté de 5 % entre 2000 et 2017, soit une superficie supplémentaire équivalente à celle de la forêt amazonienne.
Cette croissance est en grande partie due aux politiques de l’Inde, qui a augmenté ses surfaces cultivées, et de la Chine, qui reboise des terres déforestées.
Ce que dit la rumeur :
Certains médias et internautes de bonne foi ont relayé l’information, y voyant un signe annonciateur de jours meilleurs. D’autres s’en sont emparés pour légitimer leur agenda climatosceptique. On retrouve par exemple les résultats de l’étude de la NASA chez des médias conservateurs américains comme Fox News ou Red State.
Ces publications appliquent une stratégie éprouvée en dévoyant les résultats de l’étude scientifique, en sélectionnant certains éléments pour en laisser d’autres de côté. Avec un propos clairement assumé : mettre en avant le verdissement pour dénoncer l’alarmisme ambiant sur le climat.
POURQUOI C’EST TROMPEUR
Replanter ne restaure pas les forêts vierges
Ces articles trompeurs relaient un chiffre de l’étude : un tiers du verdissement de la planète est directement dû à l’activité humaine (reforestation, agriculture…). C’est vrai, mais un autre élément est passé sous silence : replanter des forêts en Chine ne permet pas de restaurer, par exemple, la biodiversité perdue en Amazonie.
C’est pourtant l’un des points essentiels portés par la NASA en conclusion de son étude :
« Ce verdissement (…) ne compense pas les dommages causés sur la végétation tropicale naturelle (comme au Brésil, en République démocratique du Congo et en Indonésie), et n’atténue pas les conséquences sur la durabilité des écosystèmes et de la biodiversité. »
Il est difficile d’obtenir une estimation précise du temps qu’il faut à une forêt vierge pour retrouver son état originel après déboisement. D’après les résultats d’une étude scientifique menée au Brésil en 2008, une jungle mettrait en moyenne 66 ans pour reprendre ses droits et développer un écosystème durable. Mais il faudrait attendre « entre 1 000 et 4 000 années » pour constater une restauration complète de la faune et de la flore de la forêt vierge d’origine.
Les nouvelles forêts peuvent déséquilibrer les écosystèmes
La verdure progresse aussi dans les régions arides de la planète, comme en Afrique. Doris Barboni, paléo-écologiste au Centre national de la recherche scientifique et experte de la végétation sur le très long terme, explique que cette poussée des forêts peut déséquilibrer les écosystèmes, en grignotant par exemple la savane, habitat de nombreuses espèces animales.
Lorsqu’elles sont poussées à migrer, ces espèces se retrouvent coincées entre une forêt qui avance et des infrastructures humaines envahissantes : « Je me rappelle ces girafes coincées sur le bord de la route aux environs de Nairobi [Kenya], incapables de traverser à cause des files ininterrompues de camion », raconte la chercheuse.
Dans le Nord : là où il y avait de la neige, il y a des prairies
Autre point précisé par l’étude de la NASA et omis par Fox News : l’augmentation des surfaces vertes est surtout constatée « dans le nord de la planète, à des latitudes élevées ». Les régions les plus froides du globe se couvrent aujourd’hui de végétation du fait du réchauffement climatique, d’après l’agence américaine.
On trouve des prairies là où il y avait de la neige il y a trente ans, avec tous les risques que cela comprend pour les espèces animales dépendantes d’habitats enneigés, comme les ours polaires. Et cette frontière entre les deux types d’habitats ne cesse de se déplacer vers le nord : dans une autre étude publiée en 2016, l’agence estimait ainsi que ces nouveaux paysages verts ressemblent à ce qu’on trouvait, en 1982, entre 400 et 750 kilomètres plus au sud.
Le CO2 facteur numéro un du verdissement
Le Nord est plus vert qu’avant, car les plantes y profitent d’un climat plus doux, mais aussi d’une concentration plus élevée en dioxyde de carbone (CO2). C’est l’une des conclusions d’une autre étude publiée par la NASA en 2016 : la hausse des niveaux de CO2 est le facteur numéro 1 du développement de la végétation sur terre, loin devant les efforts de replantation.
Le CO2 contribue ainsi « à 70 % au verdissement de la planète », commente Ranga Myneni, coautrice de l’étude et professeure au département planète et environnement de l’université de Boston (Massachusetts).
Les plantes combinent cette molécule à l’eau pour réaliser leur photosynthèse et se développer. L’équation est simple : plus de CO2, plus de verdure. Et si elles en trouvent de plus en plus, c’est bien à cause de la consommation humaine d’énergies fossiles, dont la combustion entraîne le rejet de CO2 dans l’atmosphère. C’est ce gaz qui, par effet de serre, est le principal responsable du réchauffement climatique.
« On peut donc considérer le verdissement comme une bonne nouvelle, explique au Monde la chercheuse Doris Barboni. Cela montre bien la capacité de résilience de notre planète, comme on peut le constater plusieurs fois en remontant des millions d’années en arrière. Mais cette fois, l’homme est le principal responsable de ce changement. »
Si elle reste régulièrement niée par certains, la responsabilité humaine dans le réchauffement climatique a été prouvée de nombreuses fois et fait consensus dans la communauté scientifique, tout comme le fait que les concentrations de CO2 dans l’air n’ont jamais été aussi élevées.
Fox News et consorts ont raison de louer la politique de reforestation chinoise. Mais ils oublient une dimension primordiale du problème : les émissions de CO2 chinoises sont en hausse constante depuis les années 1960.

Date Sujet#  Auteur
2 Aug 24 * Pourquoi le verdissement de la Terre n’est pas qu’une bonne nouvelle3Canta Galet
2 Aug 24 +- Re: Pourquoi le verdissement de la Terre n’est pas qu’une bonne nouvelle1Paul Aubrin
2 Aug 24 `- Jamais tu n'as ouvert un cours de physiologie végétale.1JC_Lavau

Haut de la page

Les messages affichés proviennent d'usenet.

NewsPortal