Re: La température préindustrielle

Le 17/01/2025 à 18:03, MAIxxxx a écrit :

Le 16/01/2025 à 10:45, Paul Aubrin a écrit :

Faute de relevés météo à moins de 100 km d'époque, j'ignore quelle était
la température "préindustrielle" dans mon salon. Je ne sais donc pas
avec une certitude raisonnable si, localement, je suis à 0,3 °C de la
limite de 1,5 °C de l'apocalypse, ou à moins.
>
J'étais très inquiet la semaine dernière puisque l'écart entre le
thermomètre situé près du couloir et celui près de la terrasse était de
0,4 °C. Le climat près du couloir devenait inquiétant, les courants
d'airs violents étaient bien visibles (surtout quand on aérait les
chambres les jours de vent).
>
Aujourd'hui, je suis rassuré. L'écart ce matin est revenu à 0,1 °C.
L'apocalypse est donc provisoirement conjurée. Le problème est que je ne
sais pas à quoi tient cette rémission. Aurais-je réduit mon métabolisme
pour émettre moins de CO2 ?
>

Ne vous en faites pas. Le "réchauffement climatique anthropique" ne se
caractérisera peut-être pas tellement par une température moyenne plus élevée
mais aussi et plutôt par des oscillations météorologiques style tempêtes,
sécheresses, ionondations et canicules à la fois plus fréquentes et plus
intenses. C'est facile à comprendre, la machine thermique "terre" absorbant plus
d"énergie solaire doit trouver un moyen de s'en débarrasser autrement que par
rayonnement (la photosynthèse, c'est bien peu mais c'est vital cependant). Ergo
voila pourquoi il pleuvra plus fort et que la sécheresse entre pluies sera plus
intense. Les assurances ont déjà prévu le coup.
Quand aux histoires de véhicules électriques, il faudra s'habituer à faire moins
de km pour rien.

Les chemins de la Foi sont assez amusants.
La météo récente rendant plus problématique, de continuer à prétendre que la "terre se réchauffe", les fidèles ont remplacé la constatation d'un phénomène inexistant, par l'attribution de tout les accidents, à la grande cause défaillante, qui agit désormais, dans l'ombre au delà de nos perceptions.
On sait qu'un minimum de 80% des incendies, ont une origine humaine, et probablement pas loin de 100% dans les zones peuplées, et que de la même façon, les inondations ne sont comptabilisées, que dans les zones urbanisées, là ou les écoulements ont été totalement bouleversés, mais la grande alliance des assureurs et des écologistes, continue de voir leur origine, dans le "réchauffement" ou à la rigueur le "dérèglement", même si ce sont des phénomènes récurrents, qu'on connait depuis des siècles.