Sujet : Re: isotopes du carbone dans le CO2 atmosphérique
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 03. Aug 2024, 09:53:39
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Le 03/08/2024 à 10:22, Olivier@ a écrit :
Paul Aubrin avait écrit le 03/08/2024 :
Le 02/08/2024 à 17:09, Olivier@ a écrit :
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- Et cerise sur le gâteau, vous avez été incapable de fournir *un seul* exemple de scientifique ultra-minoritaire ayant eu raison contre la quasi-totalité de la communauté scientifique, et ce depuis un siècle, dans n'importe quelle discipline scientifique.
>
Le modèle de dilution utilisé par Segalstad dans sa petite notice sur la dilution du CO2 issu de la combustion des combustibles fossiles est d'une simplicité désarmante. D'ailleurs ce genre de calcul a été fait des dizaines de fois par de nombreuses équipes scientifiques au cours des cinquante années précédentes, par exemple avec la décroissance du 14C produit par les tests nucléaires atmosphériques.
Si vous mettez un volume de pastis avec 9 d'eau, la boisson n'a pas du tout la même saveur qu'avec 1/3 et 2/3.
Voila qui répond aux trois arguments (les deux premiers sont effacés et le troisième est ignoré).
La valeur préindustrielle (280 ppm) de teneur en CO2 du GIEC (*) est très mal justifiée. Elle semble empruntée directement aux hypothèses de Callendar dont les estimations résultaient d'un travail de sélection (vous utiliseriez "cherry-picking") remarqué par ses pairs.
Exemple 1 : Slocum
https://web.archive.org/web/20120223204808/
http://docs.lib.noaa.gov/rescue/mwr/083/mwr-083-10-0225.pdfVoyez la table 3 :
https://www.cjoint.com/data/NHdiRAyYXEg_slocum-table3.pngExemple 2 : Prof. Zbigniew Jaworowski
http://www.warwickhughes.com/icecore/Du coup les "bilans comptables" du GIEC qui partent d'un solde préindustriel tiré du chapeau par Callendar pour aboutir à un argument à la Sherlock Holmes (si les autres hypothèses ne sont pas validées, seule ma conclusion quelque soit son invraisemblance est la bonne) sont sérieusement faibles du genou. Admettez que "La Science Climatique" (Ste Greta priez pour nous) contienne encore quelques zones d'ombres (cela ne fera pas de vous un horrible sceptique pour autant).
(*) IPCC AR6 WG1 page 192
Ici, nous évaluons les améliorations de notre compréhension des changements climatiques au cours de la période 1750–1850. Les influences anthropiques sur le climat entre 1750 et 1900 ont été principalement une augmentation des émissions de GES anthropiques et d'aérosols, et des changements dans l'utilisation des terres. Entre 1750 et 1850, les niveaux de CO2 atmosphériques sont passés d'environ 278 ppm à environ 285 ppm (équivalent à environ 3 ans d'augmentation actuelle; chapitre 2, section 2.2.3), correspondant à environ 55 GTCO2 dans l'atmosphère. Les estimations des émissions provenant de la combustion de combustibles fossiles (environ 4 GTCO2, Boden et al., 2017) ne peuvent pas expliquer l'augmentation d'avant 1850, de sorte que les émissions de CO2 des changements d'utilisation des terres sont impliquées comme source dominante.