Re: 12% du carbone atmosphérique est d'origine anthropique

Le 26/06/2022 à 16:30, Longeville a écrit :

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Il me semble que la publication (revue par les pairs) que j'ai citée s'appuie sur des arguments bien étayés par les données et sur les résultats d'un grand nombre de publications qu'elle cite.
Il est notoire que les temps de résidence impliqués par le modèle de Berne utilisé par UNFCCC ne correspondent pas aux observations (isotopiques par exemple).
L'hypothèse à la base du modèle de Berne est que la capacité d'absorption des "puits de carbone" naturels serait à peu près fixes et qu'une large partie des des émissions "supplémentaire" resteraient éternellement dans l'atmosphère.

 C'est tout à fait plausible. La surface et les volumes des océans étant quasiment stables, sa capacité d’absorption serait à priori constante mais en réalité elle diminue avec l'élévation des températures.

Tout à fait, la quantité de dioxyde de carbone soluble dans l'eau diminue avec la température. C'est pour cette raison que les variations des concentrations de dioxyde de carbone dans l'air suivent les variations de la température des océans avec un retard (à toutes les échelles de temps).
En rouge les variations de la concentration atmosphérique en dioxyde de carbone mesurées à l'observatoire de Mauna Loa.
En vert une estimation des variations de la température des océans (Hadley Centre).
Même les variations de température fortuites causées par les éruptions volcanique sont suivies de variations de concentration de CO2. La température est une des causes des variations atmosphériques de CO2.
https://www.cjoint.com/data/LFAtaC4XiZb_LeCO2SuitLaTemperatureDesOceans.png