Re: Le Co2 qui augmente dans l'atmosphère provient bien d'une combustion.

Le 10/06/2023 à 08:51, Canta Galet a écrit :

Depuis le début de ces mesures, les relevés ont montré que la concentration en gaz carbonique dans l’air augmentait un peu chaque année, et récemment d’autres mesures ont permis de voir que la quantité d’oxygène présente dans l’air diminuait de manière remarquablement symétrique (rassurez vous, ça concerne des millionièmes, il en restera bien assez !). Pour une molécule de CO2 apparaissant dans l’atmosphère, il disparaît une molécule d’O2, ce qui accrédite très fortement l’idée que le CO2 injecté provient d’une combustion.

Complément : Cette publication scientifique de 7 pages datant de 1955 contient un tableau (figure 2 page 4/7, qui récapitule les mesures historiques de CO2 depuis 1816. Certaines séries continuent sur des années et des milliers de mesures (Observatoire de Montsouris par exemple). Les concentrations maximales observées par le passé étaient souvent nettement supérieures au 420 ppm actuels).
https://web.archive.org/web/20071013173401/http://www.pensee-unique.fr/001_mwr-083-10-0225.pdf
résumé (traduit) :
La recherche des causes de l'augmentation des températures dans certaines zones géographiques au cours du vingtième siècle a suscité un intérêt pour la quantité de dioxyde de carbone atmosphérique (CO2). Si le dioxyde de carbone ajouté par la combustion des combustibles fossiles reste une augmentation nette, tout effet de changement de température dû à sa présence en tant que constituant mineur de l'atmosphère devrait être cumulatif au fur et à mesure que la quantité augmente.
Dans cet article, les connaissances physiques sur le GO2 atmosphérique sont examinées et les observations disponibles des dix-neuvième et vingtième siècles sur la concentration atmosphérique de COa sont résumées afin de déterminer dans quelle mesure elles corroborent les affirmations selon lesquelles la quantité de COa atmosphérique a augmenté depuis le dix-neuvième siècle. Compte tenu de l'incertitude des connaissances physiques et de l'analyse statistique, il est conclu que la question de l'évolution de la concentration atmosphérique de gaz carbonique reste ouverte.