Re: 4. Les feux sont différents en Amazonie et en Europe

Le 25/06/2023 à 10:17, Canta Galet a écrit :

Le vendredi 23 juin 2023 à 13:58:38 UTC+2, PaulAubrin a écrit :

Le 22/06/2023 à 18:19, Canta Galet a écrit :

Dans l’hémisphère nord, une majorité des feux d’origine humaine est due à la négligence (brûlage d'ordures et de débris, accidents industriels, déversements agricoles…). En Europe, cela peut atteindre jusqu’à 95 % !
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Dans les régions tropicales et subtropicales, les feux de forêt d’origine humaine sont le plus souvent intentionnellement déclenchés pour modifier l'utilisation des terres, pour le défrichement ou pour la préparation de nouvelles zones à cultiver… En plus d’être souvent des feux illégaux, ils peuvent par ailleurs devenir incontrôlables et avaler, en quelques heures seulement, des pans entiers de forêts.

C'est la culture traditionnelle sur brûlis. Effectivement, on ne la
pratique plus trop en France (j'en ai toutefois vu sur les causses du
Quercy il y a quelques années).

Et savez-vous si elle est encore pratiquée dans les forêts du Canada, de Sibérie ou d'Alaska ?
 

Tous les incendies observés par satellite ne sont pas des brûlis ou des brûlages préventifs.
De tous temps il y a eu des incendies qui ravageaient régulièrement les zones boisées de tous les continents. Par exemple, l'incendie du Black Friday en février 1931 en Australie a brûlé 5 millions d'hectares, soit 25 % de l'État de Victoria, faisant 12 morts, un million de moutons et de nombreux bovins.
Voyez aussi cette publication intitulée : feux de brousse, un élément constant de l'environnement australien.
https://www.abs.gov.au/Ausstats/abs@.nsf/0/6C98BB75496A5AD1CA2569DE00267E48
On en trouve les traces de produits de combustion dans toutes les couches géologiques. La gestion des forêts, leur culture, permet de réduire la fréquence et la gravité des incendies. En revanche, les actions pour "rendre à la Nature" la forêt contribuent à l'accumulation du combustible qui brûle tôt ou tard, ce qui rend les incendies d'autant plus ravageurs qu'on les a empêché de survenir plus longtemps.