Sujet : Re: La planète devient de plus en plus verte... les déserts reculent
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 30. Jul 2024, 13:31:23
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Le 29/07/2024 à 21:01, Olivier@ a écrit :
Olivier (c'est moi) n'a pas cette prétention.
>
Je ne vous crois pas : vous êtes bouffi de prétention. Vous rejetez des décennies de travaux en agronomie sans motif valide.
Relisez.
Vous demandez des publications scientifiques récentes pour des techniques agronomiques établies à partir d'observations scientifiques qui datent de plusieurs décennies. De plus, vous rejetez les observations de la NASA sur l'évolution de la masse végétale depuis le début des observations satellitaires. L'augmentation de 16% a été CONSTATÉE. Une hypothèse confirmée est que cette augmentation est induite par l'augmentation des concentrations atmosphériques de CO2.
https://www.nature.com/articles/nclimate3004NB : ce n'est pas un preprint, c'est une publication acceptée.
Résumé
Les changements environnementaux mondiaux modifient rapidement la dynamique de la végétation terrestre, ce qui a des conséquences sur le fonctionnement du système terrestre et la fourniture de services écosystémiques1,2. Cependant, la manière dont la végétation mondiale réagit à l'évolution de l'environnement n'est pas bien établie. Nous utilisons ici trois relevés satellitaires à long terme de l'indice de surface foliaire (ISF) et dix modèles d'écosystèmes mondiaux pour étudier quatre facteurs clés des tendances de l'ISF au cours de la période 1982-2009. Nous montrons une augmentation persistante et généralisée de l'indice de surface foliaire intégré à la saison de croissance (verdissement) sur 25 à 50 % de la surface végétalisée mondiale, alors que moins de 4 % du globe présente une diminution de l'indice de surface foliaire (brunissement). Des simulations factorielles réalisées à l'aide de plusieurs modèles d'écosystèmes mondiaux suggèrent que les effets de la fertilisation par le CO2 expliquent 70 % de la tendance observée au verdissement, suivis par les dépôts d'azote (9 %), le changement climatique (8 %) et le changement d'occupation des sols (4 %). Les effets de la fertilisation par le CO2 expliquent la plupart des tendances au verdissement dans les tropiques, tandis que le changement climatique a entraîné le verdissement des hautes latitudes et du plateau tibétain. Le LCC a contribué le plus au verdissement régional observé dans le sud-est de la Chine et dans l'est des États-Unis. Les effets régionaux des facteurs inexpliqués suggèrent que la prochaine génération de modèles d'écosystèmes devra explorer les impacts de la démographie forestière, des différences dans les intensités de gestion régionales pour les terres cultivées et les pâturages, et d'autres contraintes de productivité émergentes telles que la disponibilité du phosphore.