Sujet : Re: [GAG] Re: Bouleversement climatique en cours ? Nombreux indices.
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 08. Jul 2024, 06:34:18
Autres entêtes
Organisation : Eweka Internet Services
Message-ID : <vTKiO.58005$jB6b.47167@fx12.ams4>
References : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
User-Agent : Mozilla Thunderbird
Le 07/07/2024 à 09:24, Duzz' a écrit :
Le 07/07/2024 à 07:55, Paul Aubrin a écrit :
Le 06/07/2024 à 23:20, Duzz' a écrit :
>
Et hop... le troll Aubrin cabriole de ses oscillations océaniques de 60-70 ans, à celles de 3 à 5 ans des El Niño.
Grotesque ou pathétique ou sénile, c'est selon.
>
Excepté pour la série du centre de l'Angleterre (CET), les stations météo disposent rarement de plus de 70 ans de données et exceptionnellement de plus de 100 ans. Malgré cela, l'oscillation de 60-70 ans est discernable. Les fluctuations de 5-7 ans sont plus irrégulières. Les oscillations de plus longue durée ne sont pas discernables dans les séries instrumentales trop courtes.
C'est émouvant de découvrir qu'il faut un DEA, pour vérifier que les séries les plus courtes, sont les moins longues.
L'effet radiatif du dioxyde de carbone est bien faible, puisque l'augmentation depuis 1970 (janvier 1970 325,01 ppm mesurés à Mauna Loa) ne conduit qu'à une augmentation de 0,35W/m² du flux IR bloqué par l'atmosphère en été aux latitudes moyennes (1%) :
https://www.cjoint.com/data/NGgquvRZLNg_MODTRAN-350-420B.png350 ppm : le ciel bloque 326,26 W/m²
420 ppm : le ciel bloque 326,56 W/m²
L'effet sur la "température équivalente du ciel" est atteint à peine 6 centièmes de degrés.
P₁ = σ ε A T₁⁴
P¹ = σ ε A T₂⁴
σ=5.670367 x 10^-8
T1 = 276,276 K
T2 = 276,340 K
T2-T1 = 0,063 °C
Donc, localement, l'augmentation de la température du sol causée par "l'effet radiatif du CO₂) est du même ordre de grandeur (en centièmes de °C), (flux de la terre vers le ciel P = σTSol⁴-σTnuages⁴) bien loin des 2 à 6 ou 8°C des "modèles", environ deux ordres de grandeur plus petits.
La mystérieuse amplification prévue par les modèles par des "réactions positives" est une explication qui ne tient pas : un système avec une telle réaction positive est complètement instable. Soit c'est un oscillateur, soit il bascule instantanément dans un autre état stable où il est soumis à des réactions négatives.
L'idée que le changement d'équilibre "global" puisse différer d'un facteur de 10 à 100 de l'équilibre local par des "réactions positives" du "système" est absurde.
On ne peut qu'en conclure que l'effet radiatif du CO₂ n'a que contribué que pour très peu (environ un demi-dixième de degrés) dans le réchauffement (0,015°C/an, environ 0,8 °C) intervenu entre 1970 (325 ppm) et maintenant (420 ppm).
Mais si six centièmes de °C sont sans conséquences en été aux latitudes tempérées, qu'en est-il sous les tropiques ? Le "forçage" radiatif y est-il plus grand ? Il est plus faible :
https://www.cjoint.com/data/NGifCRLj0Cg_MODTRAN-325-420-Tropiques.pngde 368,95 W/m² (moyen) ) 369,27 W/m² soit 0,32W/m².
Localement, l'effet de l'augmentation des concentrations de dioxyde de carbone dans l'air a des effets négligeables sur la température de la colonne d'air.