Re: La température préindustrielle

Le 18/01/2025 à 08:51, Paul Aubrin a écrit :

Le 18/01/2025 à 08:34, Olivier@ a écrit :

En parlant de rebut ...
Vos maîtres ont décidé un partage, du pouvoir et du butin, au plus
haut niveau.
Attendez vous a des petits changements théologiques, un poil plus
impportants que le simple passage du "réchauffement" au "dérèglement".
Total est le premier opérateur pour les renouvelable, Carrefour le
premier pour le Bio, et EDF se verdit à la vitesse grand V et nous
promet un avenir radieux.
Vous allez devenir beaucoup moins indispensables pour pouvoir faire
élire n'importe quoi.
Recentrez vous sur vos point forts, le soutien humaniste aux guerres
impérialistes, par exemple, il ne va bientôt plus vous rester que ça à
vendre.

>
Tout va bien ?

 
Pour vous, pour le moment, ça va. Vous touchez vos petites commissions
pour faire un boulot mineur de diffusion de propagande relativement
tranquille. Votre activité de fact-checker sur d'autres médias est
cependant menacée... Aurez-vous un petit poste tranquille pour vous
reconvertir ? Pas sûr.
 
En attendant, on ne voit pas bien comment le "système climatique" serait
instable et pourquoi cette instabilité serait influencée par la valeur
de son paramètre d'entrée. La stabilité des systèmes dépend de sa
fonction de transfert et non de son paramètre d'entrée. D'ailleurs
celui-ci a varié avec une amplitude dix ou vingt fois plus grande par le
passé sans qu'il ne se produisît rien (ou plus précisément, il s'est
comporté comme un système bistable).
 

Les systèmes non linéaires sont justement pas vraiment stables, mais plutôt
fluctuants. On peut distinguer les oscillations quasiment "linéaire" càd avec
des fréquences et amplitudes à peu près stables sur des périodes significatives
par rapport aux périodes des entrées (jour nuit, été hiver etc). Et puis quand
on sort de cette zone on a des oscillations de relaxation vraiment moins
répétitives et surtout moins prévisibles car on est aux limites du calcul, de
faibles variations pouvant entrainer des événements catastrophiques comme dans
le cas des phénomènes de surfusion ou de retard à l'ébullition.
Simplement si on ne peut guère prévoir la prochaine inondation dans le Missouri
ou sécheresse en Algérie, on suppose que les fréquences et intensités vont
augmenter pour des phénomènes qui de "centennaux" risquent de devenir
"décennaux" et ça, c'est moins drôle.
Au delà, bien sûr, la "voie du nord-ouest" sera praticable 8 mois sur 12 ou plus
d'ici peu. Ça fera plaisir à certains...