Re: Les particules fines et la santé

Le 05/10/2024 à 17:13, Eric M a écrit :

Le 05/10/2024 à 14:24, Paul Aubrin a écrit :
 

Pouvez-vous expliquer en quoi les mathématiques appliquées à la médecine diffèrent de celles appliquées à la physique ?

 

Aucun rapport avec l'environnement.

 

La pollution de l'air ne fait plus partie de l'environnement ? C'est nouveau.

 Vous voyez bien que les domaines de compétences évoqués n'ont rien à voir.

Est-il besoin d'être un spécialiste d'un "domaine de compétence" pour observer que les statistiques sont fausses ou que l'enchaînement des modèles augmente les incertitudes au point d'empêcher de conclure ?

 

NB : Les niveaux de poussière dans l'air, du temps des grands chemins de la carte de Cassini devaient être, par temps de vent, nettement plus poussiéreux que nos routes asphaltées.

 "Devaient être", toujours à vue de nez ?

À vue de nez, absolument, du temps des routes en terre, la poussière se sentait à chaque passage d'un cavalier ou d'une voiture. Les routes asphaltées sont nettement moins poussiéreuses. Les premières routes ont été asphaltées en France au début du 20e siècle. Avant, en dehors des rues pavées, la poussière (on dirait maintenant "particules fines") s'insinuait partout.
Maintenant, si l'on sort de la "vue de nez" et que l'on observe les données, la pollution de l'air en particules fines a été divisée par 20 depuis les années 1950 (source : Airparif).
https://www.cjoint.com/data/NJghpLfrVFg_Airparif-particulesFines.png
Donc, si les tags d'extinction rebellion sur les ponts au dessus de l'A86 disaient vrai, 200% des Franciliens seraient décédés de la pollution de l'air (les particules auraient suffit) ces années-là.
Il y a forcément quelque chose d'exagéré.