Sujet : Re: La science du climat...
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 21. Mar 2024, 09:21:39
Autres entêtes
Organisation : Eweka Internet Services
Message-ID : <7eRKN.15783397$ee1.3746624@fx16.ams4>
References : 1 2 3 4 5
User-Agent : Mozilla Thunderbird
Le 21/03/2024 à 07:42, Paul Aubrin a écrit :
Je n'ai pas encore lu cette partie du livre Pouyet.
Sur ce sujet, il y a des années, j'avais noté cette référence. La page existe encore dans les archives.
https://abstracts.congrex.com/scripts/JMEvent/ProgrammeLogic_Abstract_P.asp?PL=Y&Form_Id=8&Client_Id=%27CXST%27&Project_Id=%2708080845%27&Person_Id=1345952
Version de 2011 :
Carbon isotope mass balance modelling of atmospheric vs. oceanic CO2
Segalstad, Tom V.
Natural History Museum, University of Oslo, Norway
(traduction) :
Les rapports isotopiques stables 13C/12C, exprimés en δ13C en permil par rapport à PDB, nous donnent le seul moyen de déterminer sans équivoque la fraction de CO2 anthropique dans l'atmosphère. Le réservoir naturel de CO2 atmosphérique a un δ13C -7 lorsqu'il est en équilibre isotopique avec le HCO3- et le CaCO3 marins. Le CO2 provenant de la combustion des combustibles fossiles et des matières biogènes a un δ13C -26. Le GIEC a supposé une valeur préindustrielle de CO2 de 280 ppmv dans l'air en se basant sur des données sélectionnées de CO2 de faible valeur provenant de carottes glaciaires (en omettant les valeurs élevées mesurées jusqu'à 7 400 ppmv), mises en correspondance avec des mesures contemporaines par transposition de données d'âges différents (Jaworowski et al. 1992). Le GIEC affirme que l'augmentation du CO2 à 353 ppmv en 1990 et 379 ppm en 2005 est uniquement due au CO2 anthropique (GIEC 1990, 2007).
Le résultat correspond à une durée de vie de 5 ans, en accord avec les études sur le 14C. La masse de toutes les émissions passées de combustibles fossiles et de substances biogènes restant dans l'atmosphère actuelle était de 30 GT C ou moins, soit un maximum de 4 %, ce qui correspond à une concentration atmosphérique de 14 ppmv. L'implication de la durée de vie de 5 ans est que 135 GT C (18%) du CO2 atmosphérique est dynamiquement échangé chaque année.
La répartition du CO2 entre l'atmosphère et l'hydrosphère est régie par la loi de Henry, qui implique que 50 à 60 fois plus de CO2 est dissous dans les océans que dans l'atmosphère. En raison de la solubilité rétrograde du CO2 dans l'eau, moins de CO2 sera dissous dans l'eau à des températures plus élevées.
Au moins 96 % du CO2 atmosphérique actuel provient de sources non fossiles, c'est-à-dire de sources marines naturelles et juvéniles. Par conséquent, pour le bilan du CO2 atmosphérique, le dégazage marin et le dégazage juvénile provenant par exemple de sources volcaniques doivent être beaucoup plus importants, et la combustion de combustibles fossiles et de matériaux biogènes beaucoup moins importante, que ce que l'on supposait jusqu'à présent.
La modélisation thermochimique du carbonate de calcium dans l'eau de mer montre qu'il faudrait diminuer le pH de 2 unités et augmenter l'activité H+ de 100 unités pour que le carbonate de calcium se dissolve à 25°C. En augmentant le CO2 atmosphérique, on obtiendrait une augmentation de l'activité H+. En augmentant le CO2 atmosphérique, cela nécessiterait en soi 100 fois le niveau actuel de CO2. Cependant, les tampons minéraux dans la mer constituent une capacité tampon infinie (Stumm & Morgan 1970), ce qui rend impossible l'acidification des océans par le carbonate destructeur du CO2 anthropique.