Re: Les modèles du GIEC n'arrivent pas à estimer correctement le réchauffement

Dans son message précédent, Paul Aubrin a écrit :

«Nous estimons avec une confiance moyenne que les modèles CMIP5 et CMIP6 continuent de surestimer le réchauffement observé dans la troposphère tropicale supérieure au cours de la période 1979-2014 d'au moins 0,1 oC par décennie, en partie en raison d'une surestimation de la tendance des SST tropicales au cours de cette période.» (AR6 WGI, p. 444).

Vous tournez en boucle :
Redite concernant les modèles (voir aussi les courbes) :
https://www-carbonbrief-org.translate.goog/analysis-how-well-have-climate-models-projected-global-warming/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr
"Dans les exemples ci-dessous, les projections des modèles climatiques publiées entre 1973 et 2013 sont comparées aux températures observées par cinq organisations différentes ."
- Premier rapport d'évaluation du GIEC, 1990 (FAR) :
... "montrant un réchauffement de 1°C sur cette période contre 0,85°C observé". [Pas mal, hein ?]
- Deuxième rapport d'évaluation du GIEC, 1995 :
" Leur scénario d’émissions de milieu de gamme, « IS92a », prévoyait des niveaux de CO2 de 405 ppm en 2016, presque identiques aux concentrations observées" [Pas mal, hein ?]
- Troisième rapport d'évaluation du GIEC, 2001 :
"le taux de réchauffement entre 1970 et 2016 dans la RAT était inférieur d’environ 14 % à celui réellement observé." [Pas mal, hein ?]
- Quatrième rapport d'évaluation du GIEC, 2007 :
"montrent un réchauffement assez proche des observations, soit seulement 8 % supérieur." [Pas mal, hein ?]
- Cinquième rapport d'évaluation du GIEC, 2013 :
Les champs du modèle mixte ne montrent qu’un réchauffement 9 % plus rapide que les observations. [Pas mal, hein ?]
Les modèles climatiques publiés depuis 1973 se sont généralement révélés assez efficaces pour projeter le réchauffement futur. Même si certains étaient trop faibles et d’autres trop élevés, ils montrent tous des résultats raisonnablement proches de ce qui s’est réellement produit, en particulier lorsque les écarts entre les concentrations de CO2 prévues et réelles et d’autres forçages climatiques sont pris en compte.
Les modèles sont loin d’être parfaits et continueront d’être améliorés au fil du temps. Ils montrent également une fourchette assez large de réchauffement futur qui ne peut pas être facilement réduite en utilisant uniquement les changements climatiques que nous avons observés.
Vous concernant, on peut conclure que vous êtes un parfait modèle de pitre, estimation basse, de bouffon, estimation moyenne, d'escroc, estimation haute.