Sujet : Re: [sécheresse] Que dit le rapport du GIEC
De : olivier (at) *nospam* monarobase.it (Olivier @)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 05. Jun 2024, 13:40:54
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Paul Aubrin a présenté l'énoncé suivant :
Le 03/06/2024 à 14:37, roaringriri a écrit :
Ce sont de vrais politiciens.
Les rédacteurs des groupes de travail du GIEC (WG1, WG2, WG3) sont très engagés politiquement.
Les délégués gouvernementaux votent comme on leur demande. La plupart n'y connaissent strictement rien.
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Je constate juste, qu'ils sous traitent les prophéties apocalyptiques à des flippés comme vous, se contentant de "conditionnel".
Ils vous confient le soin de confondre le signal et le bruit.
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Il est amusant de voir que le contenu des synthèses des groupes de travail, même orientées, ne justifient pas l'alarmiste des journalistes.
Voici ce que pensent ceux que vous appelez des "journalistes" :
- "Il ne fait « aucun doute » que le monde se réchauffe désormais plus rapidement que le rythme de + 0,18 °C par décennie observé entre 1970 et 2010" - Zeke Hausfather, climatologue à l’institut Berkeley Earth
- "Malgré tout, on n’est pas dans un emballement ou une réponse incontrôlée du système climatique" - Pierre Friedlingstein, directeur de recherche (CNRS) à l’Ecole normale supérieure
- "Le taux élevé de réchauffement n’est pas surprenant étant donné que les émissions de gaz à effet de serre restent très élevées, alors qu’il faudrait qu’elles baissent. Tant que cela sera le cas, le réchauffement augmentera" - Pierre Friedlingstein directeur de recherche (CNRS) à l’Ecole normale supérieure.
- "Cet excès de chaleur est stocké dans les océans et les continents, qu’il réchauffe. Il réchauffe également l’atmosphère et fait fondre les calottes glaciaires" - Karina von Schuckmann, océanographe au Mercator Ocean International.
Le système de "l'attribution" d'une partie (des pourcents) des "événements météo extrêmes" aux méchants humains est un grand exercice de climastrologie.
Voir plus haut ce qu'en pensent les vrais scientifiques, dont le directeur de recherche au CNRS, et non les ultracrépidariens.