Sujet : Re: Les risques du refroidissement climatique
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 06. Jul 2024, 14:16:23
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Le 06/07/2024 à 14:06, Olivier@ a écrit :
JC Lavau avait écrit le 06/07/2024 :
Le 06/07/2024 à 12:24, Olivier @ a écrit :
et le forçage externe (dû aux gaz à effet de serre ...
>
Tu gobes ça, toi ? Tu en es bien capable...
J'adore tes arguments imparables.
Les mesures montrent qu'aux conditions de température et de pression de la basse atmosphère, les molécules de CO2 ne se désactivent JAMAIS par radiation. D'ailleurs, le GIEC, prudent, évite soigneusement de décrire l'effet de serre dans des termes aussi peu physiques que les articles de Wikipedia.
L'article de Wikipédia sur l'effet de serre ignore que la surface du sol se refroidit non seulement par radiations IR (53W/m²), mais aussi par conduction et convection (24±7W/m²) et par évaporation et convection (88±10W/m²). Par ciel couvert, qui empêche toute émission IR directe vers l'espace, toute la chaleur est évacuée par les deux mécanismes restants qui sont parfaitement capables de le faire.
C'est un peu comme si vous aviez un lac avec 3 déversoirs : un de 24 l/s, un de 53 l/s et un de 88 l/s. Si une petite branche vient réduire le déversoir de 53 l/s de 2 ou 3%, les deux autres se mettent à débiter un peu plus. S'il est complètement obstrué (couverture de nuage) tout part par les deux autres déversoirs.
Depuis une soixantaine d'année, les calculateurs HITRAN ou MODTRAN permettent de calculer assez précisément l'absorption atmosphérique dans l'infrarouge. Sous les tropiques, l'augmentation de 350 à 400 ppm des concentrations atmosphériques de CO2 bloque 0,31 W/m² dans la bande des 660 cm⁻¹. Un gentil cumulus en bloque 78 W/m², 240 fois plus.