Re: Un hameau isérois ravagé pour protéger un trèfle

Le 28/07/2024 à 22:27, Paul Aubrin a écrit :

Le 28/07/2024 à 21:59, Olivier@ a écrit :

Paul Aubrin a formulé la demande :

Trouvé par hasard ceci :
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https://drawmyeconomy.com/maintenant-les-ecologistes-detruisent-un-village-pour-sauver-un-trefle/
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Court extrait :
En Isère, le petit hameau de La Bérarde a récemment été ravagé par une crue dévastatrice, obligeant ses 40 habitants à évacuer pendant plus d’une semaine. À leur retour, ils ont découvert un village en ruines, avec des chalets éventrés et des maisons fragilisées. Cette catastrophe naturelle a mis en lumière les retards dans les travaux d’aménagement des berges, retard causé notamment par la présence d’un trèfle protégé.

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Je lis dans l'article vers lequel pointe votre lien :
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"La crue a défiguré un haut-lieu de l’alpinisme, et la population locale est divisée entre la nécessité de protéger l’environnement et celle de protéger leurs foyers et leurs vies. Le réchauffement climatique joue un rôle majeur dans l’augmentation des risques de crues et de catastrophes naturelles similaires. La fonte des glaciers accroît le débit des torrents, rendant les cours d’eau plus dangereux."
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Merci pour cet aveu.

 La crue a effectivement détruit le hameau. C'est un fait certain.
En revanche, l'hypothèse que le réchauffement climatique augmenterait les risques de crue est considéré comme n'ayant pas encore "émergé" selon la synthèse scientifique du GIEC (table 12.12 au chapitre 12 de l'AR6). Il ne faut pas confondre les faits avérés, les prédictions et les hypothèses déjà invalidées.
https://www.cjoint.com/data/NGCuAkAfCQg_table12-12.png

En réalité,  c'est la conjonction entre un orage, la fonte des neiges, abondantes cet hiver, et la présence d'un cône d'éboulis non encore purgé qui a causé le désastre.
Il y a deux torrents qui convergent juste au dessus des habitations, le plus petit a débordé, et poussé le cone d'éboulis dans le deuxième, fabriquant un barrage temporaire, qui a cédé et balayé le village.
Les inondations de ce genre, sont courantes en Oisans, les lits des torrents sont régulièrement encombrés par les cones d'éboulis d'avalanches, l'énorme différence, c'est que ces culs de sac se sont peuplés.
Et bien entendu, les glaciers n'y sont pour rien.