Sujet : Re: isotopes du carbone dans le CO2 atmosphérique
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 06. Aug 2024, 06:30:15
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Le 05/08/2024 à 20:30, Olivier@ a écrit :
Si l'on utilise la valeur -6,5 au lieu des -7 de Ohmoto, le résultat ne change pas beaucoup. Si on utilise -28 au lieu de -26 pour "en moyenne" les combustibles fossiles, aussi. Dans tous les cas, la proportion de "CO2 fossile" dans l'air actuel peut être évaluée à 11 ou 12%, et en aucun cas 33%.
Voir le fil que vous avez vous-même ouvert ce jour...
Peu importe qui sont vos détracteurs, ce sont les données qui tranchent.
Supposons, avec le GIEC, que toute l'augmentation de la teneur en CO₂ de l'atmosphère est causée par l'oxydation des combustibles fossiles, parce que le vilain méchant CO₂ industriel resterait 170 ans ou plus dans l'atmosphère (contrairement au gentil CO₂ naturel qui disparaît dans les 5 ans). Un petit démon fait le tri à la surface de l'océan, c'est bien connu.
Le GIEC suppose une concentration "préindustrielle" de 280 à 290 ppm à -6,5 ou -7 pour mille PDB.
La concentration actuelle est 420 ppm.
Le CO₂ fossile ajouté a un ratio de -24 à -26 PDB.
Dans cette hypothèse (celle du GIEC), nous (les humains) avons donc mélangé 290 ppm à -6,5 avec 130 ppm à -26 PDB. Selon le GIEC, le mélange est "bien mixé".
On doit donc observer pour l'atmosphère actuelle une teneur isotopique de : ((130 x -26) + (290 x -6,5))/420 = -12.54 (pour mille PBD).
L'observatoire de Barrow en Alaska a observé réellement : -8,93 (pour mille PDB).
-8,93 au lieu des -12,54 prédits selon l'hypothèse. La différence est énorme. L'hypothèse du GIEC est invalidée par les observations.