Sujet : Re: isotopes du carbone dans le CO2 atmosphérique
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 08. Aug 2024, 15:47:16
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Le 08/08/2024 à 14:51, Python a écrit :
Le pseudonyme Olivier@ est infoutu de faire un calcul aussi simple. Il n'a que son catéchisme carbocentriste, qu'il répète à perpétuité.
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« catéchisme carbocentriste » : toute la climatologie moderne
Les contre-arguments d'Olivier@ ne sont tout de même pas terribles :
Prenons en deux :
"2. Rien ne peut l'expliquer... sauf ce qui saute aux yeux : la combustion en quelques décennies d'une grande partie du stock de carbone fossile, qui avait mis des millions d'années à se constituer."
R : Bon, tout ce carbone est allé dans l'atmosphère, et de là a réagi exactement selon les mêmes réactions physiques et chimiques d'équilibre avec les "réservoirs". Les flux entre les réservoirs et l'atmosphère sont un à deux ordres de grandeur plus élevés que le flux "anthropique".
"3. Votre tentative désespérée pour nier l'évidence repose sur un postulat simpliste : tout le carbone brûlé va dans l'atmosphère et y reste. Mais le carbone d'origine anthropique est en grande partie remplacé dans l'atmosphère par des molécules de CO2 « naturelles » provenant de la terre et de la mer. Vous ne le saviez pas, les scientifiques que vous planquez sous le tapis, si. Et ils argumentent."
R: Une fois que, avec une durée de vie d'environ 5 ans, le CO2 fossile a réagi avec un réservoir, il n'est plus fossile. C'est fini. Il est entré dans la relation d'équilibre du réservoir en question. Par la suite, Dame Nature n'a aucun moyen de détecter quelles sont les "molécules échangées" dans l'opération pour leur appliquer le traitement dérogatoire prévu par l'UNFCCC dans la formule de Berne.
NB : la formule de Berne prévoit que 15,2% du CO2 "fossile" s'accumule dans l'atmosphère À JAMAIS et 25,3 % y resteraient 171 ans). Donc, selon l'UNFCCC, pratiquement la moitié du carbone fossile émis par l'humanité y est encore (mais cela aurait dû produire un ratio isotopique 13C/12C complètement différent de celui que l'on observe dans la réalité). Le "modèle de Berne" est un argument circulaire (cercle vicieux) à lui tout seul.