Re: Contrairement à une idée fausse très répandue par les milieux scientifiques...

Le 24/09/2024 à 19:25, Alf92 a écrit :

Paul Aubrin (le 24/09/2024 à 18:00:21) :

Le 24/09/2024 à 15:47, Alf92 a écrit :

 

tu réponds à côté comme d'habitude.
le sujet est : la cause de ce réchauffement est essentiellement
d'origine humaine.

>
C'est possible

>
non, c'est certain.

>
Eh bien, pas vraiment.
(...)

 Augmentation du CO2 d'origine fossile : La concentration de CO2 dans
l’atmosphère a considérablement augmenté depuis l’ère préindustrielle,
principalement en raison de la combustion de combustibles fossiles.

Une partie du dioxyde de carbone présent dans l'atmosphère provient effectivement de la combustion des combustibles fossiles. Il est possible de déterminer cette proportion grâce au ratio isotopique 13C/12C.
Pour un taux de 34% de dioxyde de carbone d'origine fossile (-26 pour mille PDB) et 66% de dioxyde de carbone "préindustriel" (-6,5 pour mille PDB), on devrait observer un mélange avec un ratio de :
0,34 x -26 + 0,66 x -6,6 = -13,13 pour mille PDB.
Le ratio mesuré par les meilleurs laboratoires dédiés à ce genre d'observation est -8,93 pour mille PDB. L'hypothèse que toute l'augmentation est causée par le dioxyde de carbone fossile est donc invalidée.
Cette observation a été complétée en recherchant si les émissions de dioxyde de carbone fossile et les concentrations atmosphériques étaient corrélées. Elles ne le sont pas.
"Évolution du rapport 13C/12C du CO2 atmosphérique 1977-2014" DOI:10.2139/ssrn.2781465   May 2016 SSRN Electronic Journal
Résumé
Les données relatives à la fraction de 13C dans le CO2 atmosphérique provenant de six stations de mesure différentes au cours de la période d'échantillonnage 1977-2014 sont étudiées afin d'estimer sa dilution par les émissions de combustibles fossiles. Aucune corrélation n'a été trouvée entre le taux annuel d'émissions de combustibles fossiles et le changement annuel de la fraction 13C du CO2 atmosphérique. Nous concluons que les données 13C pour le CO2 atmosphérique ne constituent pas une preuve empirique que les changements dans le CO2 atmosphérique depuis la révolution industrielle peuvent être attribués aux émissions de combustibles fossiles.

Données glaciaires et paléoclimatiques : Les carottes de glace montrent
que les niveaux de CO2 au cours des 800 000 dernières années n’ont
jamais atteint les niveaux actuels avant l’ère industrielle. Les études
sur les carottes glaciaires de Law Dome, en Antarctique, ont également
démontré que la récente augmentation de CO2 est sans précédent et liée
aux activités humaines​.
https://essd.copernicus.org/articles/11/473/2019/

Les données paléoclimatiques montrent que les variations de concentrations atmosphériques de dioxyde de carbone suivent les variations de température à l'échelle des temps géologiques.
La même chose s'observe facilement à d'autres échelles de temps. Par exemple, les variations de concentration atmosphérique de CO2 suivent avec un retard de 6 à 7 mois les variations de température des océans, même quand ces variations sont fortuites (volcanisme).
https://www.woodfortrees.org/plot/hadsst3sh/derivative/mean:12/mean:14/from:1958/normalise/plot/esrl-co2/derivative/mean:12/mean:14/scale:20/detrend:3/from:1958/normalise
Cela se voit aussi nettement avec les données de température satellitaires de ces 40 dernières années :
https://www.woodfortrees.org/plot/uah6-land/derivative/mean:12/mean:14/from:1979/normalise/plot/esrl-co2/derivative/mean:12/mean:14/scale:20/detrend:3/from:1979/normalise/plot/none

 Étude des isotopes de carbone : Les recherches de Francey et al. (1999)
ont montré que la composition isotopique du carbone atmosphérique a
changé de manière significative au cours des deux derniers siècles,
confirmant que le CO2 d'origine humaine est responsable de cette
variation​.
https://essd.copernicus.org/articles/11/473/2019/
 Ces publications scientifiques fournissent des preuves évidentes sur
l’origine anthropique du réchauffement climatique.

Plus exactement, ces publications montrent qu'environ qu'une douzaine de pourcents du dioxyde de carbone fossile restent dans l'atmosphère et les 34% de l'hypothèse de l'UNFCCC (modèle de Berne).
World Atmospheric CO2, Its 14C Specific Activity, Non-fossil Component, Anthropogenic Fossil Component, and Emissions (1750–2018)
Skrable, Kenneth; Chabot, George; French, Clayton
Health Physics 122(2):p 291-305, February 2022. | DOI: 10.1097/HP.0000000000001485
Après 1750 et le début de la révolution industrielle, la composante fossile anthropogénique et la composante non fossile de la concentration totale de CO2 dans l'atmosphère, C(t), ont commencé à augmenter. Malgré la méconnaissance de ces deux composantes, les affirmations selon lesquelles la totalité ou la majeure partie de l'augmentation de C(t) depuis 1800 est due à la composante fossile anthropique se sont poursuivies depuis qu'elles ont commencé en 1960 avec "Keeling Curve : Augmentation du CO2 due à la combustion de combustibles fossiles". Les données et les graphiques des émissions et des concentrations annuelles de CO2 fossile anthropique, C(t), publiés par l'Administration de l'information sur l'énergie, sont développés dans le présent document. Les ajouts comprennent les valeurs moyennes annuelles de 1750 à 2018 de l'activité spécifique du 14C, les concentrations des deux composants et leurs changements par rapport aux valeurs de 1750. L'activité spécifique du 14C dans l'atmosphère est réduite par un effet de dilution lorsque du CO2 fossile, dépourvu de 14C, pénètre dans l'atmosphère.
Nous avons utilisé les résultats de cet effet pour quantifier les deux composantes. Tous les résultats couvrant la période de 1750 à 2018 sont répertoriés dans un tableau et représentés dans des figures. Ces résultats réfutent les affirmations selon lesquelles l'augmentation de C(t) depuis 1800 a été dominée par l'augmentation de la composante fossile anthropogénique. Nous avons déterminé qu'en 2018, le CO2 fossile anthropique atmosphérique représentait 23 % des émissions totales depuis 1750, les 77 % restants se trouvant dans les réservoirs d'échange. Nos résultats montrent que le pourcentage du CO2 total dû à l'utilisation de combustibles fossiles entre 1750 et 2018 est passé de 0 % en 1750 à 12 % en 2018, ce qui est beaucoup trop faible pour être la cause du réchauffement climatique.
Le lien entre le réchauffement et les concentrations de CO2 est fait par le GIEC à l'aide des modèles CMIP (des simulations informatiques). Malheureusement, ces simulations ne représentent pas correctement la réalité. Cette preuve n'est donc pas valide.