Aucun modèle climatique n'avait prévu la brusque hausse des températures de 2023

Il s'est donc produit quelque chose. Comme pour "La Pause" qui s'est terminée en 2016, La Science Climatique (pourtant aboutie et parachevée selon Saint Al Gore et Sainte Greta) multiplie les conjectures. En voici une (noter : échelle décennale).
NB : En dépit de l'état d'aboutissement évident de La Science, la publication souligne que des sous seraient bien venus pour faire aboutir encore plus La Recherche Climatique sur un certain nombre de points de détails.
https://journals.ametsoc.org/view/journals/clim/37/17/JCLI-D-23-0437.1.xml
Résumé La quantité de vapeur d'eau injectée dans la stratosphère après l'éruption du Hunga Tonga-Hunga Ha'apai (HTHH) était sans précédent, et on ne sait donc pas exactement ce qu'elle pourrait signifier pour le climat de surface. Nous utilisons des simulations de modèles chimie-climat pour évaluer les impacts à long terme sur la surface d'anomalies de la vapeur d'eau stratosphérique (VES) similaires à celles causées par HTHH, mais sans tenir compte de la charge d'aérosols relativement mineure due à l'éruption. Les simulations montrent que les anomalies de vapeur d'eau stratosphérique entraînent un réchauffement important et persistant des masses continentales de l'hémisphère nord pendant l'hiver boréal et un refroidissement pendant l'hiver austral sur l'Australie, des années après l'éruption, ce qui démontre qu'un forçage important de la vapeur d'eau stratosphérique peut avoir des impacts sur la surface à une échelle de temps décennale. Nous soulignons également que la réponse de la surface aux anomalies SWV est plus complexe qu'un simple réchauffement dû à l'effet de serre et qu'elle est influencée par des facteurs tels que les schémas de circulation régionale et les rétroactions des nuages. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre pleinement les effets pluriannuels des anomalies SWV et leur relation avec des phénomènes climatiques tels que El Niño et l'oscillation australe.