Sujet : Re: Les incendies de forêt à un niveau historiquement bas
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 22. Feb 2025, 13:37:52
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Le 22/02/2025 à 12:29, roaringriri a écrit :
Le 22/02/2025 à 11:04, Paul Aubrin a écrit :
Un déficit d'incendie persiste dans diverses forêts d'Amérique du Nord malgré l'augmentation récente des superficies brûlées
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Parks, S.A., Guiterman, C.H., Margolis, E.Q. et al. A fire deficit persists across diverse North American forests despite recent increases in area burned. Nat Commun 16, 1493 (2025). https:// doi.org/10.1038/ s41467-025-56333-8
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Nous utilisons le réseau nord-américain de cernes de feu (NAFSN), un enregistrement multiséculaire comprenant plus de 1800 sites de cicatrices de feu couvrant divers types de forêts, et les périmètres d'incendie contemporains pour nous demander s'il y a un surplus ou un déficit d'incendie contemporain, et si les années d'incendie récentes sont sans précédent par rapport aux régimes d'incendie historiques. Nos résultats indiquent que, malgré l'augmentation des superficies brûlées au cours des dernières décennies, un déficit généralisé en matière d'incendies persiste dans toute une série de types de forêts et que les années récentes avec des superficies brûlées exceptionnellement élevées ne sont pas sans précédent si l'on considère la perspective pluriséculaire offerte par les arbres marqués par des incendies.
Ca doit correspondre à une baisse du nombre d'incendiaires écologistes.
C'est normal, ils gagnent encire plus à incendier pour le lobby des assureurs, qui est plutôt trumpiste.
Tout ça reviendra à la normale bientôt, quand Trump se sera déclaré contre le Réchauffement Climatique, ce qui devrait arriver, ses anciens opposants, s'étant déclarés contre l'immigration.
Dans ses romans, Gustave Aimard 1818-1883, qui a été marié avec une Commanche, mentionne les incendies dans la prairie naturels ou accidentels. Récurrents, ils causaient d'importantes destructions, mais ils réduisaient aussi la charge combustible ce qui empêchait le feu d'atteindre une trop haute température et laissait survivre certains végétaux adaptés.
Le nombre d'incendies et les surfaces brûlées ont beaucoup diminué en une centaine d'années, avec l'inconvénient que les incendies restants sont plus dévastateurs. Si on empêche les incendies, il faut en contrepartie réduire la charge combustible par des brûlages préventifs.