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Le 29/06/2025, Paul Aubrin a supposé :Ce n'est pas un cas particulier, c'est une contrainte générale dont le système électrique doit tenir compte faute de quoi c'est le blackout (il y en a eu un catastrophique en Australie du Sud en 2016). Comme le réseau électrique est vital, l'opérateur doit pouvoir appeler des générateurs commandables (à la demande) 100% du temps. Ces moyens technique doivent être construits, maintenus, fournis en combustible et pourvus de personnel compétent même s'ils ne servent qu'occasionnellement. Double investissement, doubles dépenses de fonctionnement, complexité plus grande de la régulation, doublement des prix. L'Allemagne a suivi cette voie et les kWh a doublé de prix.Le 29/06/2025 à 13:34, Olivier@ a écrit :Merci pour ce cas particulier qui ne vaut pas démonstration.Paul Aubrin a présenté l'énoncé suivant :Le principe est simple à comprendre. Il y a quelques jours, à la suite d'une panne de vent hivernale, l'ensemble de la côte orientale de l'Australie s'est trouvée déventée. Les éoliennes n'ont produit que 3% de leur puissance installée. Le gestionnaire du réseau électrique australien a appelé tous les générateurs "commandables" disponibles pour qu'ils rallument leurs installations. Contrairement aux fermes éoliennes qui sont payées même quand on leur demande d'éviter de produire, les générateurs commandables facturent que ce qu'ils produisent. Mais ils doivent payer la maintenance de leurs équipements, leur combustible et leur personnel.
>l’éolien et le solaire ont fait doubler la facture d’électricité en dix ans>
Démonstration ?
Accorder la priorité aux générateurs "non commandables" (intermittents) oblige donc doubler les coûts d'investissement et de fonctionnement.
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Dans le cas de la France, l'économie de combustible est négligeable (10% du prix du MWh). Il faut ajouter à cela les coûts gigantesques des câbles électriques sous-marin pour raccorder les éoliennes offshore.
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