Sujet : Re: 40 ème degré
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 30. Jun 2025, 16:27:18
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Le 30/06/2025 à 14:44, Olivier@ a écrit :
Le 30/06/2025, P Cormoran a supposé :
L'effet d'îlot urbain est connu et corrigé depuis longtemps dans les analyses. Et les données satellites, qui ne dépendent d’aucune ville, confirment aussi le réchauffement global. Ce n’est pas une illusion d’optique urbaine, c’est une tendance mondiale mesurée par des sources multiples.
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Oui, multiples, et toutes avec le même employeur.
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Ah oui, bien sûr : un complot mondial où des milliers de scientifiques, de pays rivaux, d’agences spatiales et de satellites se coordonnent pour truquer des thermomètres. Impressionnant niveau de synchronisation… et tout ça sans jamais une fuite !
Typique construction des paranoïaques (ou + rarement des imbéciles).
Une intéressante réflexion sur ce sujet :
https://www.manhattancontrarian.com/blog/2015/12/18/consensus-science-and-orthodoxy-enforcementPetite introduction (traduction automatique) pour la mise en bouche :
Il y a quelques semaines, j'ai écrit un billet présentant les bases de la méthode scientifique. Ce n'est pas moi qui l'ai inventée ; il s'agit simplement des notions de base que tout le monde apprend (ou devrait apprendre) au collège. En gros, l'idée est que toute hypothèse est susceptible d'être remise en question par tous les participants à tout moment, et que lorsque l'observation ou l'expérience contredit une hypothèse, cette dernière est fausse et doit être rejetée.
Il y a quelques semaines, j'ai écrit un billet présentant les bases de la méthode scientifique. Ce n'est pas moi qui l'ai inventée ; il s'agit simplement des notions de base que tout le monde apprend (ou devrait apprendre) au collège. En gros, l'idée est que toute hypothèse est susceptible d'être remise en question par tous les participants à tout moment, et que lorsque l'observation ou l'expérience contredit une hypothèse, cette dernière est fausse et doit être rejetée.
Mais il y a aussi le petit problème qui se pose lorsque les données accumulées contredisent une hypothèse scientifique sur laquelle beaucoup de carrières, de financements et de politiques publiques ont déjà été construits. La version aiguë de ce problème survient lorsqu'une hypothèse est devenue un dogme scientifique officiel et qu'elle est actuellement utilisée par une puissante bureaucratie gouvernementale pour renforcer son pouvoir et faire avancer son programme politique préféré. Tout à coup, le problème n'est plus si petit pour les personnes dont le financement, le statut, les avantages et les carrières sont en jeu.
C'est ainsi que l'on trouve dans la communauté qui se qualifie de "scientifiques" des personnes occupant des postes de pouvoir et de prestige qui sont en fait le contraire de scientifiques et qui ont pris pour rôle de faire respecter l'orthodoxie et de supprimer les preuves contraires au service d'agendas de politique publique préétablis. C'est peut-être anti-scientifique, mais il s'avère que c'est un bon moyen d'obtenir de nombreux titres, récompenses, subventions, avantages et rémunérations.
Ce qui m'amène à l'histoire de Marcia McNutt. Mme McNutt est rédactrice en chef du magazine Science, l'une des principales revues scientifiques à comité de lecture dans lesquelles un scientifique en herbe doit absolument être publié pour sortir de l'obscurité et devenir une personnalité dans son domaine. Actuellement, le Dr McNutt a été nommé à la tête de l'Académie nationale des sciences.
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