Sujet : Re: 40 ème degré
De : mon.arobase (at) *nospam* free.fr (Olivier @)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 30. Jun 2025, 17:37:18
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Paul Aubrin a émis l'idée suivante :
Le 30/06/2025 à 13:27, Olivier@ a écrit :
Paul Aubrin avait écrit le 30/06/2025 :
Le 30/06/2025 à 12:50, P Cormoran a écrit :
Refuser les faits établis n’est pas de la lucidité, c’est du confort. Le réel ne devient pas faux parce qu’on le rejette. Choisir la science, ce n’est pas “appartenir à un camp”, c’est préférer l’observation rigoureuse aux certitudes criées plus fort que les données.
>
Lyon, peut-être, mais à Paris ? Voyons la station météo de Paris-Le Bourget ? On attend 35 °C.
En juin :
1947 6 3 35.00
1947 6 26 37.60
1947 6 28 36.80
2011 6 28 35.10
2017 6 22 36.00
2022 6 18 36.20
>
Quelques une des 85 journées relevées à la station météo avec 35 °C ou plus :
1911 7 23 37.50
2015 7 2 37.50
1947 6 26 37.60
1911 8 9 37.70
1947 7 27 37.90
1952 7 1 38.00
2022 7 18 38.20
1900 7 20 38.60
2019 7 24 39.10
2019 7 26 39.20
1947 7 28 40.40
2022 7 19 40.40
2019 7 25 42.10
Et dans les chaussettes de votre grand-mère ?
>
Il y a un lent réchauffement qui a commencé vers le début du 19e siècle, après une période particulièrement froide appelée par les historiens "le petit âge glaciaire". Ce réchauffement (1,2 °C en 140 ans) est petit par rapport aux fluctuations de la température d'une date autour de la moyenne pour cette date de ±12 °C. Cela ne permet pas la détection du réchauffement climatique (bien réel) en s'appuyant sur les "événements extrêmes". On le voit bien sur les données de la station du Bourget : le 26 juin 1947 était nettement plus extrême qu'aujourd'hui, et encore plus si l'on prend en compte 1) l'effet d'îlot de chaleur urbain (+4 à +6 °C), 2) la moindre inertie des sondes Pt100 (+2 °C).
1947 n'est pas une tendance... Voyez ce qu'affirment les climatologues du GIEC : pas d'équivalent en terme de rapidité et de d'intensité.
"Mais on dispose pour les 2 000 dernières années de relevés à plus haute résolution qui montrent que le taux de réchauffement de la planète a été plus élevé ces 50 dernières années qu’au cours de toute autre période de 50 ans.
Le réchauffement récent a inversé une tendance à long terme au refroidissement de la planète. À la suite de la dernière grande période glaciaire, la température à la surface du globe a atteint un pic il y a 6 500 ans environ, puis s’est refroidie lentement. Cette tendance au refroidissement à long terme a été ponctuée de décennies et de siècles plus chauds. Ces fluctuations ont été mineures par rapport au réchauffement persistant et manifeste qui a débuté au milieu du XIXe siècle, où la tendance au refroidissement à l’échelle des millénaires a été inversée.
Cela fait longtemps qu’il n’a pas fait aussi chaud. La température de surface de la dernière décennie, moyennée pour le globe, a probablement été plus élevée que lorsque la tendance longue au refroidissement a commencé il y a environ 6 500 ans. Dans ce cas, il nous faut remonte au moins jusqu’à la période interglaciaire précédente, il y a environ 125 000 ans, pour trouver des éléments probants attestant de températures pluricentennales à la surface du globe plus élevées qu’aujourd’hui.
Les fluctuations de température antérieures ont été provoquées par des processus naturels à grande échelle"