Sujet : Re: L'avenir de l'hydrogène
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 02. Jul 2025, 08:05:47
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Le 01/07/2025 à 14:29, Olivier@ a écrit :
Ce n'est pas "par période", le "forçage" radiatif du CO2 (en W/m²) est plus grand que la somme de tous les autres "forçages radiatifs" cumulés (le graphique à barres traîne sur tous les blogs climatiques), il se trouve quelque part dans les 2400 pages de la synthèse du WG1.
Multiparamétrique : albedo, aérosols, soleil, éruptions, autres gaz à effet de serre, quantité de CO2 qui était moindre. Sans compter la variabilité naturelle multidécennale et les effets retardés de l'augmentation du CO2.
Vous reprenez verbatim ces éléments de langage climatiques, sans comprendre à quel point ils sont invraisemblables :
Le mot clé du GIEC est PRÉPONDÉRANT ; les "experts" du GIEC ont publié dans chacun de leurs rapports un graphique qui montre la valeur estimée des différents "forçages" radiatif. Ils ont affirmé chaque fois que la somme de tous les "forçages" était inférieure au seul "forçage" causé par le CO2.
Un examen du détail de leurs argumentation permet d'estimer que, pour le GIEC, la variabilité "naturelle" n'existe pratiquement pas ; pour le GIEC, le "climat" a été régi par la concentration atmosphérique de CO2 à peu près exclusivement. Celle-ci ayant augmenté (observations à Mauna Loa) année après année depuis 1958, les rédacteurs principaux du GIEC ont décidé d'ajuster les températures du passé pour supprimer la baisse observée de 1945 à 1975. Par exemple, les versions 1 à 3 de la série HADCRUT de températures du Hadley Centre montrait une baisse, la version 4 une stagnation et la version 5 une augmentation. Mais même cette quasi-stagnation est incompatible avec leur diagramme de "forçage radiatif".