Sujet : Re: Eco-terrorisme au collège
De : maixxx07 (at) *nospam* orange.fr (MAIxxxx)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 03. Jul 2025, 10:18:44
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Le 25/06/2025 à 14:07, Se_jam a écrit :
Le 19/06/2025 à 07:12, Paul Aubrin a écrit :
Le 19/06/2025 à 01:37, paladin a écrit :
Le 15/06/2025 à 11:05, Paul Aubrin a écrit :
On apprend que la "personnalité complexe" avait adressé un courriel
aux 2000 élèves de son école pour dénoncer la destruction écologique
de La Planète et l'aliénation sociale.
>
https://www.dailyrecord.co.uk/news/uk-world-news/adolf-hitler-
obsessed- teen-stabbed-35116253
>
Earlier that day, Justin P had sent an email to all 2,000 students at
the school, denouncing the "ecological destruction" of the earth and
voicing his frustrations with "social alienation."
>
J'ai pas retrouvé la photo,une table de pique avec des jeunes qui pique
nique style mac do.
Ils sont partis en laissant tout sur la table.
J'ai tout mis dans une poubelle a 50 mètres de la table.
J'ai pas nettoyé les sauces sur la table ,j'avais pas d'éponge.
>
J'ai lu une fois sur usenet " les vieux laissent une terre dégueulasse
aux jeunes"
>
>
Oui et non. Exemple : l'agriculture. Depuis la fin du 19e siècle, les
rendements agricoles ont beaucoup progressé. Cela a eu deux effets
inverses. Les zones cultivées le sont beaucoup plus intensément d'une
part ; mais, d'autre par, les terres marginales retourne à la friche. La
surface de la forêt a plus que doublé. Parallèlement, les campagnes se
sont désertifiées, la mécanisation a fait perdre sa valeur au travail de
l'ouvrier agricole.
Les plantes chlorophylliennes ont profondément transformé l'atmosphère
terrestre. Elle était initialement composée en grande partie de dioxyde
de carbone. Sous l'effet de leur prolifération, l'oxygène a été séparé
du carbone. L'atmosphère est devenue très oxydante. Peut-on dire pour
autant que les plantes chlorophyllienne ont laissé une terre dégueulasse
? Elle est très différente de la terre initiale qui était très peu
favorable à la vie.
Dans un cas comme dans l'autre, est-ce que cela a vraiment de l'importance
? Pourquoi la destruction du vivant serait-elle un problème ?
Depuis l'avènement de l'IA, j'ai poussé le paradoxe de Fermi un cran
plus loin. La vie est apparue sur Terre il y a 3,5 milliards d'années,
soit par génération spontanée, soit parce que des extraterrestres en
ont jeté les semences, soit par une création divine. La propagation de
la vie dans le cosmos semble être aujourd'hui le destin de la vie sur
Terre et celui des humains en particulier.
Si c'est une création divine, inutile de se fatiguer à conquérir le
cosmos ; cette divinité peut la recréer ailleurs, et nos efforts sont
vains. L'évolution et la civilisation ne sont alors qu'un beau jardin
sans projet.
Dans le cas d'une génération spontanée, en 3,5 milliards d'années, la
Terre n'a pas vu l'arrivée d'autres civilisations extraterrestres durant
cette période. Il y a donc peu de chances que nous y arrivions dans les
3,5 milliards d'années à venir.
Si ce sont des extraterrestres qui ont ensemencé la Terre, alors nous
pouvons aussi aller ensemencer d'autres planètes... mais cela prendra du
temps, beaucoup de temps.
Et si un jour, répondant à cette question, l'IA aquoibonisait et
laissait tomber, retour au minéral.
Réfléchissez un peu à la nature physique de la vie, et son aspect thermodynamique.
On a une mince couche de biosphère maintenue maintenue à basse entropie par le
flux permanent de la lumière solaire. Pour qu'elle se soit constituée il a fallu
une *longue histoire* thermochimique dans un milieu minéral (et gazeux)
favorable. Notez que c'est l'équivalent chimique des machines thermiques dont
l'atmosphère est le genre : le rayonnement solaire y fait "la pluie et le beau
temps" et son énergie est - partiellement- convertie énergie mécanique : vent
pluie etc.
Je pense aussi que l'absorption/consommation énergétique de la biosphère
représente une infime partie de l'ensemble de l'énergie solaire capturée/réémise
par la planète.
Sans soleil, pas de vie, seulement des pierres et du gaz.
Mais la vie est un phénomène marginal.