Sujet : Le point de vue de FX Bellamy sur la "transition énergétique"
De : paul.aubrin (at) *nospam* invalid.org (Paul Aubrin)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 15. Jul 2025, 08:06:47
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https://www.fxbellamy.fr/2025/07/04/tribune-rebatir-un-parc-nucleaire-et-stopper-le-financement-des-renouvelables-notre-plan-pour-lenergie/Extrait :
Le troisième principe est d’intégrer la stratégie énergétique à une vision politique d’ensemble. L’énergie ne peut être pensée en dehors de la vie d’une société, encore moins contre elle. Elle concerne le pouvoir d’achat des Français : il est hors de question qu’ils paient deux fois leur électricité, une fois à la construction, une fois à la production, et même parfois de manière détournée via la construction d’un réseau d’approvisionnement dédié. Le développement de la production énergétique a aussi un impact sur l’environnement : une électricité ne saurait être écologique si elle atteint la biodiversité, menace le vivant autour d’elle, dégrade nos paysages. C’est le cas en particulier de l’éolien, à terre ou en mer, et nous alertons depuis longtemps sur l’impact de cette technologie sur la protection des espèces ou l’occupation des sols.
S’opposer à l’idéologie qui fait un but en soi du développement à marche forcée des énergies renouvelables nous a valu bien des procès en climatoscepticisme. Et pourtant la France produit déjà l’électricité la plus décarbonée d’Europe, grâce à son mix nucléaire-hydraulique ; et elle est déjà exportatrice nette d’électricité. Autrement dit : lorsque notre pays finance la construction de renouvelables, il subventionne avec l’argent du contribuable français la consommation électrique de nos voisins, tout en imposant à notre réseau une production intermittente déstabilisante pour nos capacités installées. Un contresens total… Mais les Tartuffe de l’écologie politique ne sont pas à une incohérence près : leur idéologie de la contrainte et de la décroissance n’est parvenue qu’à nous rendre toujours plus dépendants de productions industrielles importées, qui constituent en réalité la première menace pour l’avenir du climat et de la biodiversité.