Liste des Groupes | Revenir à fs environnement |
Paul Aubrin a présenté l'énoncé suivant :Parfaite synthèse.Le 16/07/2025 à 19:21, P Cormoran a écrit :>tout le travail de milliers de scientifiques serait discrédité ?>
Vous confondez "scientifique" et "expert" (en expertise).
>
D'autre part, la vaste blague du consensus "scientifique" de 97 % provient d'une publication de sociologie complètement fallacieuse : la majorité des publications utilisées dans le sondages ne prenaient pas position, mais elles ont été comptées comme "qui ne dit mot consent". Et voilà : le 0,5 %, on passe à 97%. Facile.
>
Les données de bases :
les 11.944 documents analysés se répartissent en 7 catégories :
>
64 (0,5 % du total) soutiennent le point de vue que l’humanité est responsable d’une part du réchauffement climatique et ont effectivement chiffré celle-ci à plus de 50 %.
922 (7,7 %) soutiennent explicitement la thèse que l’humanité joue un certain rôle dans le réchauffement climatique, mais sans chiffrer celui-ci.
2 910 (24,4 %) soutiennent implicitement la même thèse.
7 970 (66,7 %) n’expriment aucune opinion sur le rôle possible de l’humanité à l’égard du réchauffement climatique.
54 (0,5 %) minimisent ou rejettent implicitement toute responsabilité de l’humanité.
15 (0,1 %) rejettent explicitement une telle responsabilité.
9 (0,1 %) admettent cette responsabilité, mais la chiffrent à moins de 50 %.
>
Mais, selon la définition du consensus utilisée par les auteurs de la publication eux-même, seules les publication qui affirment que l’activité humaine cause la plus grande part du réchauffement actuel devraient être comptées, soit 922/11944 << 97%.
>
Notons de plus que l'idée même de compter les publications est complètement non-scientifique. La validité d'une loi ne dépend pas du nombre de ceux qui y croient mais établie en comparant les résultats de la loi avec la réalité sur les différents points de son domaine de validité envisagé.
Vous soulevez un point intéressant, mais vous vous focalisez sur un seul article (Cook et al. 2013), en en tordant un peu le sens. Le chiffre de 97 % est en fait confirmé par plusieurs études indépendantes (Anderegg 2010, Doran 2009, etc.), avec des méthodologies différentes. Par ailleurs, le consensus ne remplace pas les données, il les reflète : des milliers d’études convergent vers l’idée que l’activité humaine est la principale cause du réchauffement actuel. Ce n’est pas une pétition de croyance, mais une évaluation rigoureuse de preuves accumulées depuis plus de 40 ans.
Les messages affichés proviennent d'usenet.