Sujet : Re: ouverture photo et moyen format ? Pourquoi les Réflex ne sont pas près de disparaître !
De : ghost-raider (at) *nospam* compuserve.com (Ghost-Raider)
Groupes : fr.rec.photoDate : 15. Jul 2022, 21:06:24
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Le 15/07/2022 à 15:02, efji a écrit :
Le 15/07/2022 à 14:40, Ghost-Raider a écrit :
Un très long laïus de GR qui montre bien qu'il ne s'y connait ni en
photo ni en femmes !
J'ai laissé volontairement à efji suffisamment de temps pour se relire et pour corriger ce qui pourrait l'être mais il n'a pas compris ma mansuétude.
1/ Pour une raison qui m'échappe, les objectifs FF pour hybride sont
incroyablement longs. Même un banal 50mm devient délirant.
Et en voilà la preuve : selon lui, je n'y connais rien en photo, mais lui-même n'a pas compris ce que j'ai clairement écrit : les dimensions du capteur n'ont absolument aucune importance, ce sont les dimensions de l'appareil hybride, avec son renflement de prisme techniquement inutile et surtout ses objectifs énormes, qui font vendre.
https://camerasize.com/compact/#7.697,884.785,213.273,ha,t
2/ Ce n'est pas la longueur de l'engin qui attire les demandes de prise
en photo, mais la photographic attitude. Et pour ça il n'y a rien de
mieux que le Leica.
Cette "photographic attitude" n'est qu'une invention psychologique pour Leicaïste crédule associée à un tarif délirant qui la justifie au yeux de la victime, prisonnière de la cosmogonie Leica.
Je l'assimile un peu à un chien (bien qu'ayant peu
d'expérience en matière de chien). J'ai remarqué que les gens qui
promènent un chien parlent souvent de chien avec des inconnus (quelle
horreur!).
Quel défaut d'observation !
Les promeneurs de chiens ne parlent aux autres promeneurs de chiens que parce que ceux-ci se reniflent mutuellement le derrière, y cherchant une occasion de copuler.
Et ces promeneurs de chiens sont tout contents de commenter entre eux ces faits qui se substituent à leur propre désir, inassouvi, de faire la même chose. Il y a un transfert évident de la sexualité humaine contrariée vers la sexualité libérée, mais inaccessible par timidité, du chien.
Un Leica c'est exactement pareil, ça attire les autres
possesseurs de Leica bien sûr, souvent avides de conversations
techniques très chiantes, et aussi les non-possesseurs de Leica qui
aiment en parler quand même. C'est un peu comme les maths en fait :
quand on dit "je fais des maths", tout le monde a un truc à dire et on
peut partitionner la population en deux catégories: les "j'étais bon en
maths, j'aimais bien ça" et les "j'ai toujours détesté les maths"
Les conversations techniques entre Leicaïstes réels ou espérés ne sont qu'une autre facette des détournements de communication entre individus qui n'osent affronter leur propre désir par conformisme social et peur du jugement des autres car le Leica n'est que le medium, suffisant pour permettre l'entrée en contact, mais insuffisant pour aller plus loin sans se trahir. Or le Leicaïste, personnalité falote, ne craint rien tant que le regard méprisant de l'autre, sentiment qu'il compense par la possession de cet objet très coûteux, dont la valeur rejaillit sur lui-même, du moins le croit-il.
Enfin, si efji, sans aucune preuve, mais plutôt avec des preuves du contraire, prétend que je ne connais rien aux femmes, je rappellerai qu'au moins, je connais ma femme et ses idées bien arrêtées sur les échanges esthétiques avec les touristes asiatiques.
-- Ils y reviendront, au cheval, ils y reviendront, et au galop !