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K-hole a formulé la demande :Il ne s'agit pas de remercier mais de savoir se montrer humble quand on a nourri des rêves d'hégémonie (c'était le cas de l'Allemagne nazie et du Japon impérial) et que vous avez pris une raclée historique qui vous a remis les idées en place. Ne pas céder à l'esprit de revanche est un signe de sagesse.Le 06/06/2025 à 23:50, Trimble a écrit :Euh oui, peut-être.K-hole écrivit en ce vendredi :>Le 06/06/2025 à 21:39, Beep Beep a écrit :C'est sûr.Le chancelier Merz : "Demain, c’est le jour J, lorsque les USA ont mis fin à une guerre en Europe.">
Trump : "Ce n’était pas une journée agréable pour vous."
Merz : "C'était la libération de mon pays du nazisme."
Quelle honte !
Trump est à peu près aussi diplomate qu'OSS 117.
Mais c'est marrant, votre réaction.
Je veux bien que les Allemands ne soient pas fiers du nazisme qui encombre leur histoire et leur mémoire, mais de là à se réjouir d'avoir été massacrés par millions par leurs ennemis, on n'est pas loin de la haute trahison.
Quand j'étais au Japon, il m'est arrivé d'aborder le sujet de Hiroshima et Nagasaki, même si c'est un peu tabou là-bas. Le sentiment général des Japonais c'est que la guerre était une tragédie et, à part quelques agités nationalistes très minoritaires, personne ne regrette la chute du Japon impérial. J'ai été surpris de constater qu'il n'y a pas de ressentiment à l'égard des Américains, malgré l'horreur des bombardements et les séquelles des radiations qui ont parfois franchi les générations.
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Les générations d'après-guerre sont viscéralement pacifistes, en réaction sans doute aux générations précédentes dont l'éducation était très imprégnée des valeurs nationalistes.
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J'ai eu aussi l'occasion de discuter avec de jeunes Allemands qui sont eux aussi - plus encore que les Japonais - très pacifistes et qui ont l'idéologie nazie en horreur.
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Je pense que ni les uns ni les autres ne se réjouissent à proprement parler des bombardements alliés qui ont fait tant de victimes, mais ils les comprennent comme une fatalité, un malheur qu'il leur a fallu accepter pour se libérer d'un autre malheur.
Mais ce n'est pas vraiment le propos.
Je n'ai pas de ressentiment vis-à-vis des Russes ou des coalitions européennes d'avoir envahi la France en 1815 mais je n'irais pas jusqu'à les remercier de nous avoir bottés le fondement.
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