Re: Voile dans l’espace public

Mr Henr avait prétendu :

ven. 23 mai 2025,  P Cormoran <pc@ue.com> disait :
>

Il se trouve que roaringriri a formulé :

Le 22/05/2025 à 11:46, P Cormoran a écrit :

?Stéphane a formulé ce mercredi :

Oui, et lorsqu'ils ont la possibilité de marier les petites filles
de six ou sept ans, on se demande s'ils attendent qu'elles soient
des femmes avant consommer leur union.

On peut, en effet, se poser la question !

 Il reste peut être un doute avec les fous de cul musulmans.
Mais plus aucun depuis longtemps avec les fous de cul chrétiens, qui
depuis toujours, reprochent aux musulmans, les pratiques courantes
de leurs prélats.

 Les prêtres pédophiles me révoltent tout autant — et ils doivent être
dénoncés, poursuivis, condamnés sans aucune complaisance. Mais
justement : le fait que l’Église catholique ait abrité de tels crimes
pendant des décennies ne doit pas servir d’excuse à d'autres formes de
violences faites aux enfants, d’où qu’elles viennent.
 Ce n’est pas un concours d’horreurs entre "fous de cul" de telle ou
telle religion. C’est un refus commun et clair : aucun enfant ne
devrait jamais être réduit à un objet sexuel ou un symbole de pureté,
que ce soit au nom de Dieu, de la tradition ou d’une quelconque
morale.
 Dénoncer les abus chez les uns ne dispense pas de les voir chez les
autres. L’exigence de protection des enfants doit être universelle,
pas à géométrie variable.

>
C'est bien de le rappeler, mais ce serait mieux de demander au
gouvernement que tu soutiens de prendre des mesures réelles pour mettre
fin aux massacres d'enfants palestiniens à Gaza et non d'essayer de se
faire mousser à bon compte.

Mais pourquoi toujours opposer les drames ? Oui, la situation à Gaza est tragique, insoutenable, et elle mérite une condamnation claire, des actions diplomatiques fortes, et une pression constante sur nos dirigeants — que je ne défends pas aveuglément, loin de là.
Mais ce que vous semblez refuser d’entendre, c’est qu’on peut — qu’on doit — dénoncer en même temps les enfants tués sous les bombes et ceux à qui on vole leur liberté dès l’enfance, ici ou ailleurs. Ce n’est pas "se faire mousser", c’est rester cohérent dans la défense des plus vulnérables, quelles que soient leur origine, leur religion ou leur situation géopolitique.
Fermer les yeux sur une injustice sous prétexte qu’il en existe une autre, c’est une forme de lâcheté morale.