Sujet : Re: Politicien: Comment réussir une carrière quand est con et pleurnichard ?
De : pc (at) *nospam* ue.com (P Cormoran)
Groupes : fr.soc.environnementDate : 11. Jul 2025, 09:22:17
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roaringriri a exprimé avec précision :
Le 10/07/2025 à 21:43, P Cormoran a écrit :
roaringriri a présenté l'énoncé suivant :
Le Réchauffement Climatique", s'use de manière accélérée.
Il déçoit les derniers arrivants en début de carrière, et il devient très compliqué de lui attribuer des aléas météo, que tout le monde à toujours connu.
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Le "attention, à partir de dorénavant, tout sera comme d'habitude", c'est absolument invendable politiquement, et même pour draguer.
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Alors il semble que la tribu des findumondistes, soit en train de se recycler doucement, en mettant en avant un "nouveau" péril dramatique, les PFAS.
Il s'agit de dénoncer le millier de saloperies toxiques, qu'on utilise comme additif, dans a peu près toutes les fabrication modernes, utilisant la chimie, pour en "améliorer" les performances.
Cette prise de conscience est plus que tardive, DuPont c'est pris des procès énormes aux USA, pour le Teflon, il y plus de 20 ans.
Mais il fallait obtenir l'accord des sponsors industriels, et réussir à trouver des productions à dénoncer, qui ne leur fasse pas trop de peine, et génère de nouveaux arguments de vente.
Mais soyons justes, il y a déjà des résultats.
Le Blanc de Titane, par exemple, est interdit dans les encres d'imprimerie ... Mais pas dans les dentifrices.
Ce genre victoire est tout à fait emblématique de l'écologisme de conseil d'administration.
Ah, le “findumondisme”, cette grande fiction qu’on nous vend depuis… les rapports du GIEC, les relevés satellites, la fonte des glaces et les canicules de plus en plus précoces. Il est vrai qu’associer un phénomène global et progressif à la météo du week-end demande un minimum de nuance, donc peu vendeur, certes. Mais quand des climatologues, océanographes, glaciologues, et autres complotistes en blouse blanche s’accordent depuis 30 ans, on peut envisager qu’il ne s’agit pas que de marketing apocalyptique.
Quant aux PFAS : leur toxicité n’est pas un effet de mode, ni une lubie verte. On en retrouve dans le sang de la quasi-totalité de la population mondiale. Et si DuPont a pris cher il y a 20 ans, ce n’est pas une raison pour ignorer le problème aujourd’hui. Reconnaître tard un danger ne rend pas ce danger moins réel.
Enfin, sur le blanc de titane dans le dentifrice : oui, les incohérences existent. Mais elles plaident pour un engagement plus sincère, pas pour l’indifférence.
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Le GIEC, rappelons le une nouvelle fois est un création, de Thatcher et Reagan, pour offrir au petits bourgeois occidentaux, de quoi s'occuper sans bruler des voitures pour le second, et pour la première, une façon de réduire la sympathie qu'inspiraient les mineurs anglais en grève, et rendre populaire la délocalisation des activités industrielles en Asie.
Rendre Thatcher écolo et le GIEC complot bourgeois, c’est audacieux. Les faits ? Comme le rappelle K-hole, le GIEC a été créé par l’ONU en 1988, avec des climatologues du monde entier — pas pour distraire les bobos, mais pour alerter sur une crise bien réelle, chiffres à l’appui.
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C'est un simple bidouillage statistique, consistant à compiler des mesures de températures ponctuelles, et de les comparer à celles, réelles ou supposées, au même endroit, il y des années, quand les points de mesure, étaient à la campagne, alors qu'ils sont pour l'essentiel désormais dans des agglomérations.
On émet ensuite des hypothèses farfelues pour la suite, et on laisse ensuite les zélotes, se saisir des plus grotesques, pour disserter sur le rapport entre cette farce "scientifique", et le temps qu'il fait.
Et plus ils sont, totalement scientifiquement ignorants, plus ils sont bavards et péremptoires, comme vous par exemple.
Dire que toutes les données sont fausses car les villes ont grandi, c’est ignorer que l’effet urbain est connu, mesuré… et corrigé. Les satellites, eux, n’ont pas déménagé, et ils confirment le réchauffement. Mais bon, c’est sans doute aussi un complot des thermomètres volants ?
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Quant aux "conséquences", là on est carrément dans le grand guignol.
C'est la messe tous les jours et a toute heure.
Chaque claquement de porte, coup de chaud, coup de froid, coup de vent ou orage, est accompagné du "on sait que se sera encore pire à cause du RC".
Ce n’est pas chaque coup de vent qui compte, mais la fréquence, l’intensité et la tendance globale. C’est ça, la climatologie : pas la météo du jour, mais les lignes de fond. Rire de tout, c’est bien ; ignorer les données, c’est juste pratique.
Le plus mignon étant le nombre d'incendies, qu'on sait causés à 80% minimum par des erreurs humaines, et dont on distingue, une augmentation d'"au moins 20%", sur un siècle, alors que la population elle a été multipliée par 4, ce qui "scientifiquement", veut dire qu'ils ont beaucoup diminués, en nombre et en surface.
Même chose évidemment pour les inondations, dont on se foutait totalement quant elles touchaient des zones avant inhabitées.
Dire que les incendies ont "diminué" parce qu'on est plus nombreux revient à dire que plus personne ne se noie parce qu’on a appris à nager. Le risque climatique ne se mesure pas seulement en proportion, mais en impact réel, humain, écologique, et économique.
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Quant aux "solutions" proposées et soutenues par les "écologistes", elles sont pour l'essentiel ridicules ou contre productives, mais toutes business compatibles.
Critiquer les solutions sans en proposer revient à conforter l’inaction. Bien sûr, tout n’est pas parfait, mais rejeter toute transition sous prétexte qu’elle ne renverse pas le capitalisme d’un coup, c’est choisir de ne rien faire — ce qui, pour les lobbys, est la meilleure des “solutions”.
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Et que reste-t-il de cette gigantesque expérience de Millgramm ?
Elle montre surtout que l’obéissance aveugle peut mener au pire. Mais refuser la science sous prétexte qu’elle fait consensus, c’est confondre esprit critique et rejet systématique. Penser librement, ce n’est pas dire non à tout, c’est savoir pourquoi on dit oui ou non.