Sujet : Re: Fin de vie
De : secwin88 (at) *nospam* yahoo.co.jp (K-hole)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 24. May 2025, 19:47:49
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Le 24/05/2025 à 18:55, Beep Beep a écrit :
Le 23/05/2025 à 22:57, K-hole a écrit :
Le 23/05/2025 à 19:37, Beep Beep a écrit :
L’aide active à mourir est complémentaire aux soins palliatifs, ils ne se remplacent pas.
S'ils sont réellement complémentaires, pourquoi le gouvernement a-t-il fait le choix de scinder le texte sur l'accompagnement de fin de vie en deux projets de lois distincts, l'un sur les soins palliatifs, l'autre sur l'"aide à mourir" (suicide assisté) ?
Je ne sais pas mais non l'un ne remplace pas l'autre !
En principe, non.
J'ai des amis soignants qui me disent que les traitements actuels permettent de soulager *toutes* les douleurs, sans exception, et que l'on peut parfaitement, à condition de s'en donner les moyens, accompagner les patients en fin de vie dans la dignité et sans souffrance.
Non ça c'est faux, malgré tous les efforts et l'adaptation des traitements, il arrive qu'une douleur soit qualifiée de "réfractaire". Cela signifie que les traitements prodigués ne parviennent pas à produire un effet suffisant pour apaiser le patient, rendant sa perception insupportable.
La mère d'un ami était dans ce cas, phase terminale, douleur insupportable malgré la morphine. Elle a demandé la sédation profonde. Elle a dit adieu à ses proches, elle s'est endormie et elle est partie sans souffrance. Je ne vois pas trop ce que l'aide active à mourir apporte de plus que la sédation profonde.
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