« A l’ère des démagogues, une passion pour l’ignorance triomphe »
Sujet : « A l’ère des démagogues, une passion pour l’ignorance triomphe »
De : Pancho42 (at) *nospam* free.fr (Canta Galet)
Groupes : fr.soc.politiqueDate : 13. Dec 2024, 13:23:43
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Ca éclaire sur le nationalisme qui au fond sert de refuge à ceux qui ne veulent pas entendre la vérité et qui, guidés par leur ignorance, se complaisent à gober celle que veulent bien leur vendre ceux qui les manipulent.
La référence au passé qu'ils présentent comme idyllique fait aussi partie de leur trousseau.
De même que leur admiration à l'endroit de dirigeants qui se révèlent être des criminels qui peut aller jusqu'à la dévotion aveugle n'est rien d'autre que l'illustration de leur culture de soumission et de refus.
A leurs yeux ne pas savoir est plus important que savoir.
Pourquoi ?
Parce que celui qui a le savoir et le distille nuit inéluctablement et dans tous les cas de figure aux convictions qu'ils se sont fabriquées sur la base de mensonges qui vont jusqu'à la falsification de l'histoire.
Ca explique pourquoi ils s'acharnent comme des hyènes contre quiconque est en mesure de démontrer l'ampleur de leurs mensgonges et calomnies.
Une partie de l'explication se trouve aussi dans le fait qu'ils sont conscients que tout dans leur vie n'est que médiocrité eet vulgarité crasseuse etcomme ils sont incapables d'en sortir, qu'ils s'y complaisent même pour certains, ils n'ont comme ambition que de tenter d'enfoncer avec eux tous ceux qui leur ressemble.
Au fond le nationalisme fonctionne un peu comme une déchèterie dans la mesure où toutes les ordures qui traînent finissant par s'y retrouver.
Alors le RN serait une déchetterie ?
La question est posée.
Et comme dirait leur cheffe : toutes les questions méritent d'être posées.
Leurs modèles : la le pen, le poutine, kim jong-un, le Bachar, le Raoult et autre philippot et mariani, enfin tout ceux qui en matière de postures ordurières tiennent le pompon et ont donc naturellement toute leur affection.
C'est dire dans quel état ils ont réussi à les mettre.
Le professeur de l’université Columbia, à New York, analyse, dans une tribune au « Monde », le refus du savoir encouragé par les populistes. Cette tendance est très marquée chez leurs électeurs, mais il peut arriver à tout le monde de se détourner de la connaissance, note-t-il.
Aristote professe que tous les êtres humains désirent naturellement savoir. Notre propre expérience, elle, nous enseigne que tous les êtres humains veulent aussi ne pas savoir – et ce, parfois farouchement. Cela a été vrai de tout temps, mais il est des périodes de l’histoire où le déni de vérités évidentes semble prendre le dessus, comme si des bacilles psychologiques se propageaient par des moyens inconnus, l’antidote perdant soudain son efficacité. Nous vivons aujourd’hui en de tels temps.
Il est toujours possible de trouver des causes historiques proches à ces poussées de fièvre irrationnelle. Mais ces explications nous empêchent parfois de reconnaître que la source de ce mal est plus profonde, qu’elle gît en nous-mêmes et traverse ce monde indifférent à nos désirs.
Le monde est un lieu récalcitrant, certes, et il est des choses à son sujet que nous préférerions ne pas reconnaître. Certaines sont des vérités inconfortables sur nous-mêmes – ce sont les plus difficiles à accepter. D’autres sont des vérités sur la réalité extérieure qui, une fois qu’elles nous sont révélées, nous privent de croyances et de sentiments qui, d’une façon ou d’une autre, rendaient notre vie meilleure, plus facile à vivre – du moins le pensons-nous. Le désenchantement produit par le savoir est une expérience aussi douloureuse que commune, et il n’est pas surprenant que ce vers d’un poème anglais [de Thomas Gray (1716-1771)] soit devenu un adage bien connu : « L’ignorance est le bonheur ».
Nous avons tous de bonnes raisons de ne pas vouloir savoir certaines choses. Une acrobate qui s’apprête à monter à son trapèze serait bien mal avisée de consulter les statistiques de mortalité de sa profession. Même la question « Est-ce que tu m’aimes ? », au lieu de sortir spontanément de notre bouche, ne devrait pas échapper à de sévères contrôles avant qu’on la prononce.
Date | Sujet | # | | Auteur |
5 Feb 25 | … | | | |
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