Les pays s'enrichissent, par ce que leurs habitants s'appauvrissent.

L'Economie, n'est pas que la forme que prennent les productions et les échanges, c'est une idéologie.
Et comme toutes les religions, son succès la transforme en superstition bureaucratisée.
Les pays s'enrichissent, par ce que leur habitants s'appauvrissent.

C'est normal, de nos jours, la prédation impérialiste devient plus concurrentielle, le travail Chinois, commence à couter quelque chose, et le travail, dans nos chines de remplacement de l'Est, nous coute des guerres qui ne profitent qu'à quelques uns.

Alors on relocalise, la surexploitation, et le gorillisme politique qui lui est indispensable, qu'on avait tenté d'externaliser.

Et les pays riches, seront désormais, des pays peuplés de pauvres.

Et comme il faut bien que la rapacité et la saloperie, soient rationalisées et transformées en conséquence, fâcheuse mais obligée, d'une contingence quelconque, on fait donner "l'analyse économique", pour expliquer tout ça.

L'analyse économique, étant le langage de l'ennemi, elle doit être maniée avec une fourche théorique, et pas en se contentant d'interpréter différemment, ou avec des réserves,  le "long monologue élogieux (et chiffré) que ce monde tient sur lui-même".

Sauf bien sur, si on compte bien proposer ses services, pour gérer l'inadmissible "différemment".

Au final, que reste-t-il de la cohérence économique, quand l'Economie est nourrie d'argent imaginaire, créé par les Etats privatisés ?

Le discours économique, se termine toujours par un CQFD, proclamé ou   implicite.

Mais ce CQFD là, il faut le traduire par : Ce Qu'il Faut Détruire.

Par ce que sinon, c'est lui qui nous détruira.